[Intrigue n°1] Fête au Helly Heaven ~ Tout le monde

**Hidden Thestral** *administratrice* ϟ PARCHEMINS : 93

Fête au Helly Heaven

Le 12 Février 2014

Une douce musique s'élevait du bar, donnant envie de s'en approcher davantage, sans compter les guirlandes lumineuses qui entouraient l'enseigne de Helly Heaven. Nul doute, les gens qui étaient dans ce bar avaient quelque chose à fêter.

Lorsqu'on poussait la porte, on se sentait réconforté par la chaleur ambiante et les rires qui s'échappaient de la salle. L'alcool coulait à flot et sur le comptoir se trouvait un assortiment de pâtisseries alléchantes tout droit sorti des cuisines de Benoît Fortarôme.

Au fond de la salle un groupe de musique jouait, faisant danser quelques couples tandis que les autres savouraient les divers cocktails proposés par la maison.

**James L. Mckilsen** *sorcier(e)* ϟ PARCHEMINS : 59

Fête au Helly Heaven

Everybody

L’ambiance pour le commun des sorciers était à la fête aujourd’hui, et pour cause ! Un magnifique pied de nez avait été adressé au ministère. Bien entendu, personne ne clamait haut et fort la raison de cette soudaine euphorie mais tout le monde connaissait le pourquoi du comment.

Les tirages du Sombral avait une fois de plus battu des records ce qui n’était pas pour me déplaire, bien au contraire. Plus les numéros s’écoulaient, plus cela voulait dire qu’il était lu et, donc, que de sorciers soutenaient la cause.

Une fête était organisée dans un bar des environs. Officiellement, ce serait juste une soirée comme les autres, juste plus festive que d’habitudes. Je savais que la soirée avait commencée tôt mais ce ne fut qu’aux alentours de 21 heures que je quittais la maison. Bien entendu, la raison en était un adorable bébé. Ces derniers temps, j’avais été absent plusieurs soirs et je culpabilisais un peu. C’est pourquoi, malgré la présence de la babysitter, j’avais absolument tenu à coucher et border mon fils moi-même. Un petit instant privilégié entre lui et moi juste avant qu’il ne s’endorme. Une fois Matt endormit, je m’étais un peu attardé, accroupis à côté du petit lit, caressant sa petite main potelée à travers les barreaux de bois. Dépenser autant de temps pour notre cause au lieu d’être avec mon fils était un véritable sacrifice mais cela en vaudrait la peine si, grâce à cela, Matt aurait la chance de grandir dans un monde libre. Après un dernier baiser déposer sur sa petite tête blonde, je pris la direction du Helly Heaven en sifflotant, croisant quelques personnes riant dans la rue. L’euphorie embaumait l’air ce soir.

A peine eus-je poussé la porte du bar que je fus accueillis par la musique et les rires ambiant. La fête battait son plein visiblement. Acrobatiquement, je me frayais alors un chemin parmi la foule, devant parfois me tordre quelque peu pour esquiver un verre ou un danseur jusqu’à enfin à la Terre Promise, autrement dit le bar !

Cherchant du regard quelques têtes connues dans la foule j’attendis le passage d’une serveuse tout en piquant un gâteau posé sur le comptoir et mordis dedans à pleines dents.

Mzlle Alice.

**Hazel H. Blackery** *sorcier(e)* ϟ PARCHEMINS : 324

Mon sourire satisfait ne m'avait pas quitté de toute la journée. Un patient vomissant dans le couloir? Sourire. Un collègue se trompant de potion, confondant un baume réparateur avec une lotion dépilatoire? Sourire. Jefferson qui croisait ma route? Sourire. J'aurais même pu croiser Grey et son air hautain abominable sans que mon humeur ne reçoive le moindre impact. C'était dire!

La libération des innocents dans l'affaire du meurtre du directeur de la Coopération magique internationale et de ses amis était une véritable victoire. Une opération on ne peut plus réussie qui méritait bien sa petite fête de célébration. J'avais prévu d'y faire un saut après mes dernières visites à l'hôpital. Sortir du Quartier Général pour voir profiter de la soirée me ferrait du bien, moi qui restait enfermée six pieds sous terre à superviser les opérations de la Résistance. D'autant que l'organisation de la libération des heureux innocents n'avaient pas été une mince affaire! Un peu de détente ne pourrait pas me faire de mal.

Cependant, malgré ma bonne humeur, un petit, non, un gros détail ne quittait pas mon esprit. Les employés du Ministère n'avaient certes pas été assassinés par les coupables présumés... Mais quelqu'un d'autre s'en était chargé à leur place! Je n'aimais pas ça... Pas du tout. Je m'étais promis d'étudier la question. Je ne pouvais pas nier qu'on ne peut pas faire une omelette sans casser des oeufs, la Résistance était parfois amenée à utiliser la force, mais le meurtre n'était pas dans nos habitudes. Du moins, pas dans les miennes. A quoi bon essayer de changer l'image des nés-moldus auprès de l'opinion publique pour organiser des attentats de ce genre la seconde suivante?

Mon dernier patient, un vieux sorcier atteint du rhume de la Mandragore, me regardait avec un sourire amusé. Occupée à vérifier la bonne administration de son traitement, je finis par lui demander :

"Oui, Monsieur O'Stern?"

"Oh rien, rien. C'est juste que vous êtes toute en beauté aujourd'hui!"

J'eus un léger rire et reposai ses parchemins d'analyse.

"Mmmmh, pas certaine que ce soit un compliment. Quoiqu'il en soit, essayer de faire un peu d'exercice, vous balader dans les couloirs par exemple. Interdiction de pincer les fesses des infirmières, d'ailleurs! J'ai eu plusieurs plaintes à ce sujet!"

"Naaah vous n'allez pas refuser les petits plaisirs de la vie à un homme de mon âge tout de même!"

"Quatre-vingt-sept ans ou pas je pourrais faire disparaitre vos doigts le temps de votre guérison. Pensez-y!"

***

Le bar était déjà bien rempli quand j'en poussais la porte. Tout de suite, l'atmosphère joyeuse m'enveloppa toute entière. Du coin de l'œil, j'aperçut quelques têtes connues occupées à rire ou à boire en groupes, des danseurs, des musiciens... Parfait.
Inconsciemment, mes pieds me menèrent directement au bar où j'entendis le barman me demander, haussant la voix pour couvrir le bruit :

"Qu'est-ce que ce sera?"

"Oh, heu... Une limonade, ça suffira!"

**Gavriil A. Ivanovski** *sorcier(e)* ϟ PARCHEMINS : 223

Gavriil était arrivé de bonne heure au bar ce jour là. Eden organisait une fête pour la libération des victimes accusées à tord par le gouvernement, ce qui ne manquerait pas d'attirer du monde -quand on parlait de gâteaux gratuits les gens affluaient toujours mystérieusement. Lui qui était serveur, il allait sûrement passer la soirée à courir d'un bout à l'autre de la pièce. Mais ça lui plaisait. Il aimait quand le bar était plein, ça donnait de faire de nombreuses rencontres -et de se remplir les poches, puisque qui disait monde disait rentrée d'argent, et donc un salaire plus élevé pour lui. Et puis c'était aussi une bonne occasion pour séduire et délier la langue de certains. Même s'il doutait qu'il y ait des pro gouvernement à faire parler à cette soirée.

Il avait profité de l'occasion pour se travestir et porter une robe simple, noir et moulante, et légèrement décolletée -mais pas trop quand même. Un coup de rouge à lèvres, un sort pour foncer les cils et mettre en en valeur les yeux, et Gabrielle avait pris la place de Gavriil pour quelques heures. Une fois arrivé, il avait fallu tout préparer : disposer les petits fours, faire briller les verres, sortir les bouteilles, concevoir quelques nouveaux cocktails pour attirer les amateurs de boissons originales, accueillir les musiciens... Et puis finalement, Eden avait ouvert et au fur et à mesure, l'endroit s'était rempli.

Le jeune homme aimait voir le bar emplit de vie et d'agitation. Bien sûr si c'était tous les jours comme ça, il s'en lasserait, mais de temps en temps, avoir de l'animation ce n'était pas plus mal. Ayant grandit dans une famille de treize personnes, il était habitué au bruit et à une activité constante autour de lui. Et puis déambuler parmi la foule lui plaisait bien. Distribuant des sourires à qui le voulait, il servait les commandes des uns et des autres avec un air aimable et engageant. N'étant que deux pour s'occuper des tous les clients, le rythme était passablement soutenu, mais Eden et lui étaient bien coordonnée et efficaces, d'autant plus qu'ils avaient l'habitude de se partager le travail.

Il était en train de remplir des verres quand la porte s'ouvrit pour la énième fois de la soirée, à ceci près que le client qui venait d'entrer était un peu spécial. Il semblait avoir la trentaine, avec des cheveux courts et des beaux yeux... Autrement dit, le genre d'homme pour Eden craquait. Un grand sourire naquit sur les lèvres du serveurs qui lança un regard à sa patronne. Il ne s'était pas trompé : celle-ci le fixait avec un air lourd menace, qui signifiait clairement « celui-là, tu me le laisses ». Sauf que Gavriil était le plus proche de lui. Et qu'il avait très envie de la faire râler. Il se fraya un passage parmi la foule pour se glisser jusqu'au nouveau venu qui avait entreprit de goûter aux gâteaux gratuits.

-Je peux vous servir un rafraîchissant, Monsieur ? Commença le serveur en s'installant de près de lui.

Il se retourna vers Eden qui le foudroyait désormais des yeux, et lui adressa un sourire radieux. Il se pencha ensuite vers l'homme, histoire de la faire rager davantage.

-Je vous offrirais bien un verre, mais je crois que la demoiselle là-bas m'en voudrait, continua-t-il. Alors je vais vous laisser, histoire de pas m'attirer les foudres de la patronne...

Parce que bon, une Eden en colère, ça pouvait être passablement terrifiant. Même s'il savait qu'elle l'appréciait trop pour le virer. Il s'éloigna en quête de clients à contenter -des clients qui n'intéresseraient pas la brune- et en voyant le comptoir se faire prendre d'assaut, il décida d'aller servir là-bas. D'habitude, c'était son amie qui s'occupait de ça, mais quelque chose lui soufflait qu'elle allait avoir d'autres préoccupations dans quelques minutes. Il se tourna vers une jeune fille qui venait manifestement d'arriver pour lui demander ce qu'elle voulait. Il lui servit un sourire éblouissant avec de lui répondre :

-Une simple limonade quand l'ambiance est à la fête, ce serait dommage non ? Je peux vous proposer un cocktail maison ou un vodka cerise... A moins que vous ne préfériez quelques chose de plus doux ?

Parce qu'une limonade, c'était un de leurs produits le moins cher ! Alors oui, il n'était pas à quelques noises près vu le monde qu'il y avait mais quand même... Quelques noises, c'étaient quelques noises !

**Dante A. Lovell** *administratrice* ϟ PARCHEMINS : 181

Je ne pouvais pas ne pas aller à la fête organisée en l'honneur de cette première victoire. Je ne pouvais pas ne pas y aller parce que j'avais écris l'article et que je me devais de fêter ça avec tout ceux qui se battaient plus que moi. Je ne faisais qu'écrire sur du papier et dire ce qu'on pense, ce n'est pas grand chose comparé à ce qu'eux font, des gens comme Hazel, Leeroy et sans doute Améthyste, mais si je suis presque sur qu'elle fait comme moi et qu'elle écrit, pas qu'elle n'est pas assez courage pour aller sur le terrain, loin de là, mais elle est beaucoup trop douce pour ça, enfin après je me trompe peut-être on ne s'était pas vu depuis six ans avant de se recroiser il y a quelques semaines. Évidement on fêtait surtout l'évasion des né-moldus, parce que pour ce qui est du meurtre du ministre de la coopération magique et internationale c'est un autre problème. Le fait est que je sais très bien qui aurait pu s'en charger … mais je ça ne pouvait pas être vrai. Il m'en aurait parlé au moins et puis je n'étais pas sur qu'il soit réellement capable de venir à bout de sa vengeance, quoi qu'il en soit ce n'est pas maintenant qu'il fallait que je pense à ça et puis on l'aurai su tout de suite c'est c'était lui. Bref je me suis préparer pour aller à cette petite soirée, si bien que ma sœur en était surprise de me voir près à sortir.

J'ai transplané non loin du Heally Heaven, j'aime marcher un peu alors autant ne pas arriver devant le bar directement. Il y avait beaucoup de mon et la musique résonnait, je n'avais pas l'habitude de ce genre d'endroit, mais je ne m'y déplaisait pas. J'ai salué quelques personnes qui m'ont reconnus, j'étais aussi un peu connu dans le monde des sorciers, j'écris pour les «deux mondes». Des sourires lancés aux un et aux autres je me suis dirigé vers le bar où j'ai aperçus Hazel. J'étais content qu'elle soit là, elle devait être contente de cette petite victoire. Je me suis dirigé vers elle et ai entendu le barman lui proposé une boisson plus alcoolisé que celle qu'elle avait commandé. D'ailleurs je ne savais pas vraiment si c'était un ou une barman, mais peu importe là n'était pas la question. Je les ai interrompu:

« Bonsoir, je prendrais bien un vodka cerise.»

Je lui ai adressé un sourire au barman et à Hazel, ce n'était pas tous les jours qu'on pourrai faire ce genre de petite fête. Ce n'était pas tous les jours non plus que je me mettais sur mon trente et un, enfin que je m’apprêtais un peu plus que d'habitude. J'espérais aussi qu'Améthyste débarque et peut-être me faire remarquer par elle, même si je devrais abandonner l'idée qu'on pouvait de nouveau avoir une histoire Je savais qu'elle ne m'aimait plus, mais je m'accrochais,sans savoir réellement pourquoi, je savais pourtant que nous n'avions pas d'avenir tous les deux, qu'elle en aimait même un autre, mais je ne pouvais m'empêche de vouloir la séduire encore, tout en sachant que ça me ferait plus de mal qu'autre chose.

**Eden K. Winfield** *administratrice* ϟ PARCHEMINS : 175

Comme elle l'avait espéré en organisant cette petite fête pour la libération des nés-moldus qui avaient été injustement condamnés, le bar était plein et sa caisse se remplissait à une vitesse folle ! Non comptant de lui servir de couverture, le Helly Heaven était, pour Eden, une véritable distraction doublée d'un foyer. C'était peut être curieux mais parfois – et parfois seulement – elle se sentait mieux dans son bar que dans l'appartement qu'elle avait acheté au nom d'Eden. Surtout depuis qu'elle avait engagé Gavriil d'ailleurs ! Ce petit russe était un amour – même si elle ne lui disait pratiquement jamais – et son aide était la bienvenue dans le bar. Surtout qu'il était d'une compagnie agréable et qu'elle prenait plaisir à discuter avec lui. Ce qui ne les empêcher pas de rire ensembles ou bien de se taquiner mutuellement. En réalité, Gavriil était quelqu'un de spécial pour la brune puisqu'il était le premier ami de « Eden » mais aussi le premier qui avait compris qu'elle cachait quelque chose et qu'elle n'était pas en paix avec elle-même. Peut être parce que c'était aussi son cas. Le destin nous jouait parfois de drôle de tours.

En voyant le bar remplit de la sorte, Eden ne put s'empêcher de sourire, la fête était réussie, les gens semblaient passer un bon moment et sa caisse se renflouait. Elle comptait même augmenter son petit serveur blond pour la soirée, il le méritait bien d'ailleurs vu le monde qu'il y avait. Elle ne regrettait pas du tout de s'être ruinée en pâtisseries chez Fortarôme puisque les gâteaux qu'elle proposait gratuitement partaient comme des petits pains et faisait boire ses clients. Heureusement qu'elle avait eu la présence d'esprit d'en commander beaucoup et d'en garder une partie dans les vestiaires – histoire que tout ne soit pas dévalisé d'un coup.

Alors qu'elle vérifiait que le plateau de pâtisserie était toujours rempli, ses yeux se posèrent sur une main qui venait de prendre un gâteau et Eden ne put s'empêcher de suivre le trajet de cette dernière jusqu'à ce son regard se pose sur l'homme qui venait d'arriver. Il était vraiment pas mal ! Et d'après ce qu'elle pouvait en juger, il ne devait pas avoir plus de la trentaine. Alors qu'elle s'apprêtait à avancer vers lui pour le servir – et peut être plus – ses yeux se posèrent sur Gavriil et une folle envie de lui arracher sa robe moulante et sa fausse poitrine la saisit soudain. La menace qu'elle avait dans les yeux ne sembla pas l'avoir impressionné puisque le bougre s'avança vers sa cible. Non vraiment, elle allait le tuer celui-là ! Pourquoi l'avait-elle engagé déjà ? Parce qu'elle l'avait trouvé sympathique et amusant ? Foutaises ! Elle avait juste envie de l'étouffer avec ses faux seins pour l'heure ! Parole d'Eden, il allait lui payer ça.

Ou peut être pas finalement puisqu'il s'éloignait déjà de lui. Bon ok, elle voulait bien lui pardonner puisqu'au final il lui laissait la place. Fallait avouer que ce n'était pas souvent que la demoiselle décidait d'aller faire du charme à ses clients, mais celui-là lui plaisait bien et elle était de bonne humeur ce soir. Elle se décida donc à avancer vers lui avec un petit sourire séducteur. Vraiment canon ce type ! Et il l'était encore plus de près, il avait des yeux tout bonnement magnifique, ce qui n'était pas pour lui déplaire.

- Bonsoir monsieur, le salua-t-elle sans se défaire de son sourire charmeur, j'espère que vous profitez bien de la soirée. C'est la première fois que vous venez ici non ? Des yeux comme les votre, je ne les aurais pas oublié.

D'ailleurs, même si elle ne les avait pas vu – ce qui était hautement improbable – elle en aurait forcément entendu parler par Gavriil ! C'était donc qu'il n'était jamais venu dans son bar, mais il y avait bien une première fois à tout ! D'ailleurs, elle espérait bien qu'il reviendrait.

- Puis-je vous servir quelque chose à boire ? Après tout, le temps est à la fête et vous n'êtes sûrement pas venu ici pour profiter des gâteaux n'est-ce pas ?

Un sourire amusé s'esquissa sur ses lèvres tandis qu'elle vérifiait du coin de l’œil que Gavriil s'occupait bien des autres clients, ce qui semblait être le cas, elle pouvait donc jouir de quelques minutes avec ce bel homm.

**J. Lucian Bates** *administratrice* ϟ PARCHEMINS : 164

Grande décision en perspective. Je fis les cent pas dans le grand salon de ma toute nouvelle acquisition en me demandant s'il était judicieux de faire ce que je comptais faire. En un sens, il était vrai que je n'avais rien à faire là bas. Si ma famille l'apprenait, je serais un homme mort. Mais j'en avais envie. Peut être le risque de me faire prendre m'excitait un peu. J'étais tellement contre l'idéologie des miens que je m'amusai à faire l'inverse de ce qu'ils voudraient que je sois. Les gens le prendront peut être comme une provocation, mais je tenais tout de même à m'y rendre. De toute façon, il n'y avait aucune interdiction quant aux gens qui peuvent s'y rendre, ainsi, j'étais à mon aise d'entrer là bas comme simple client.

La journée avait été longue et éprouvante. Tout le monde était en sens dessus dessous afin de pouvoir écrire la une du journal sur le sujet qui faisait polémique : Des nés moldus relâchés d'Azkabhan. J'avais laissé mes collègue s'en occuper en farfouillant des affaires un peu moins majeure puisque de toute manière, il n'y en aurait qu'un de retenu et je n'avais pas envie de faire les gros titres.
J'étais rentré chez moi, exténué. Les cris, la foule, l'excitation... tout ceci m'avait un peu épuisé d'autant plus que je n'aimais pas toute cette agitation. Content d'être chez moi, je m'étais laissé reposer l'instant de quelques minutes, affalé sur le canapé tel un phoque épuisé. Puis je relevai et me dirigeais vers la salle de bain afin de pouvoir me changer et me rafraichir. La douche avait le don non magique de pouvoir me détendre et c'était aussi le meilleur moyen.

Une pointe d'hésitation survenu alors à nouveau et je me redemandais si c'était réellement une bonne idée d'y aller. Comme à mon habitude, je repensais aux pires des conséquences si jamais cela devait mal se passer. Je me faisais peut être trop de soucis et à tous les coups, rien ne se passerait. Mais je me sentais un peu coupable d'y aller, parce que "je n'avais pas le droit" d'y aller. Toutefois, j'estimai être un assez grand garçon désormais et au pire, je n'aurais qu'à surmonter la tempête après, quitte à en mourir.

Je sortis de l'appartement et traversai le chemin de traverse pour arriver finalement devant le bar. Il y avait déjà de l'animation à l'intérieur, bien que cela ne faisait que commencer. Je m'avançai, d'un pas prudent vers le bâtiment et commençai à regarder par la fenêtre. Il y avait déjà un peu de monde et je ne saurais dire si je connaissais quelqu'un à l'intérieur. Je me risquai alors d'apparaître à la porte d'entrée et m'arrêta à peine l'avoir franchie pour observer les alentours. Il faisait chaud, l'odeur d'alcool et de confiserie était présente ainsi que celle des corps des personnes ici présente. Il devait sans doute y avoir des nés moldu puisque c'était une fête en leur honneur - pensez bien que je n'en fréquentais pas beaucoup dû à ma condition -. J'avais l'impression de pénétrer dans un autre monde puisque je n'avais pas pour habitude de passer mon temps dans les bars - j'avais été "trop bien élevé" pour ça! - mais je constatai que l'on s'y amusait déjà. Il suffit que je tourne la tête pour y apercevoir une petite tête brune qui m'étais familière : l'ex propriétaire de l'appartement que je venais de m'offrir. Je ne la connaissais pas énormément; notre première rencontre ayant été très formelle et je la découvrais à présent sous un autre jour. Mais elle semblait occupée et de toute manière, j'étais trop timide pour aller aborder qui que ce soit dans cette salle.
Je préférai me laisser glisser sur une chaise d'une table de libre et continuer à observer ce qu'il se passait autour de moi. De toute manière, j'allais soit sortir bredouilles, soit avec je ne sais quelle autres conséquences désirables ou non....

**James L. Mckilsen** *sorcier(e)* ϟ PARCHEMINS : 59

Fête au Helly Heaven

Everybody

J’avais à peine eu le temps de m’approcher du bar que je me fis harponner par une serveuse à la poitrine trop plantureuse pour être naturelle et aux longs cheveux blonds. Elle devait probablement avoir du succès mais, pour une raison que j’ignorai, il y avait un petit quelque chose chez elle qui clochait à mes yeux mais je n’arrivais vraiment pas à mettre le doigt sur quoi. Peut-être était-elle tout simplement pas mon style après tout, j’avais toujours eu une préférence pour les brunes.

Je vais prendre un whisky merci, lui répondis-je tout sourire, appréciant l’ambiance de la soirée. Avec un petit bout de chou de quelques mois sur les bras, je n’avais pas souvent l’occasion de sortir le soir pour m’amuser et je réalisais que cela m’avait quand même pas mal manqué malgré mes quelques rares sorties en soirées avec Cain qui était encore pire que moi comme papa poule préférant ne pas rentrer tard.

C’est alors que la blonde, vraie ou fausse je délibérais encore, m’avoua craindre les foudres d’une certaine demoiselle qui se trouvait elle aussi de l’autre côté du bar. Grande, brune, elle était tout de suite déjà plus mon genre et même si je n’avais pas vraiment eu la tête aux romances dernièrement avec ma période de deuil, je me sentis flatté des marques d’intérêts que toutes deux semblaient me porter.

La blonde m’abandonna alors et fut rapidement remplacée par la brune, que d’attention.

Bonsoir, lui répondis-je avant de rire de bon cœur à sa remarque sur mes yeux. Ce vieux truc de drague n’était donc pas uniquement masculin ? Il fallait croire que non. C’est la première fois que je viens oui, finis-je par confirmer en lui offrant mon plus beau sourire. J’ai commandé un whisky à votre collègue mais je ne suis pas sûr de le voir arriver alors… Et pour être franc, je raffole des gâteaux, ajoutais-je sur le ton de la confidence en me penchant légèrement sur le bar avant de reculer en adressant un clin d’œil à la jeune femme, mordant à pleine dents dans ce qu’il me restais de gâteau en main.

Entendant le type à côté de moi commander une vodka cerise, je dû réprimer un nouveau rire en me rappelant Cain et son cocktail sucré pouvant tuer rapidement un diabétique. Ils avaient quoi les hommes de nos jours à boire des trucs pareils ? en parlant d’homme, je vis également Lucian pointer le bout de son nez et je lui fis un signe de la main pour le saluer avant de me tourner à nouveau vers ma charmante serveuse, dans l’attente de mon whisky.

Mzlle Alice.

**Eden K. Winfield** *administratrice* ϟ PARCHEMINS : 175

Non seulement l'inconnu avait de beaux yeux, mais il semblait plein de vie à en juger par la façon dont il riait de bon cœur. D'ailleurs, il avait un joli rire. En fait, plus elle le regardait et plus cet homme lui plaisait. Gavriil avait bien fait de s'éloigner pour lui laisser la place. En fin de compte, elle ne le virerait peut être pas, mais il ne perdait rien pour attendre ! Aller le voir juste pour l'embêter, non mais vraiment ! Elle allait finir par croire que tous les russes étaient mal élevé avec ses bêtises ! Bon d'accord, elle exagérait peut être un peu, mais c'était tout comme. Heureusement qu'elle appréciait le jeune blond, sinon elle ne s'amuserait pas autant au bar. Or, prendre du plaisir en travaillant était important pour le moral ! Mais pour le moment, elle avait une autre source de plaisir que Gavriil, plaisir visuel même pour être exact. Sans plus attendre, elle se baissa pour attraper une bouteille de whisky-pur-feu quand l'inconnu lui en demanda un verre et elle ne se fit pas prier pour le lui servir. Avec un beau sourire, elle poussa le verre vers lui.

- Et bien, j'espère que vous vous plairez au Helly Heaven ! Je m'appelle Eden, l'informa-t-elle avec un petit sourire en coin, et nous sommes ravies de vous accueillir ce soir.

D'ailleurs, elle serait ravie de l'accueillir quand il veut et ailleurs que dans le bar, mais ça c'était une autre histoire et ce n'était pas vraiment le moment d'en parler. Elle allait finir par croire que ça faisait trop longtemps qu'elle n'était pas sortie avec un homme ! D'ailleurs, Eden n'était jamais sortie avec un homme depuis la « mort » de Kendra, et c'était peut être bien ça le problème. Bon, il y avait bien eu Ezéchiel...mais elle préférait ne pas penser à lui, sinon elle risquait de s'énerver. En plus, c'était juste un coup d'un soir, alors ça comptait pas, voilà tout ! Peu désireuse de penser à son absence de vie sentimentale – pour ne pas dire sexuelle – Eden se pencha une deuxième fois pour se servir un verre de vodka cerise. À force de fréquenter l'autre russe, elle commençait à lui piquer ses habitudes, à croire qu'il avait vraiment une mauvaise influence sur elle. Ou peut être une bonne en fait, elle n'arrivait pas à se décider. En tout cas, il avait une influence sur elle, c'était indéniable. Une fois son verre servi, elle se hissa sur le comptoir où elle s'assit, juste en face du beau brun avant de piquer une pâtisserie sur le plateau qu'elle avait judicieusement installé là.

- Pour tout vous dire, moi aussi je raffole des pâtisseries de Benoît, c'est pas pour rien que j'en ai commandé pour la soirée, mais je vous en pris, servez-vous.

Elle lui décocha un petit sourire en coin avant de croquer délicatement dans son éclair au chocolat. Non vraiment, quelle idée merveilleuse elle avait eu en commandant ces pâtisseries pour la soirée ! Suite à quoi elle essuya du bout de sa langue le chocolat qui s'était déposé sur le coin de ses lèvres et se décida à lui poser la question qui la taraudait depuis qu'elle avait abordé ce bel homme

- Que fais un bel homme comme vous seul dans un bar ? Vous êtes ici pour la fête ou vous cherchez un peu de compagnie ?

**Hazel H. Blackery** *sorcier(e)* ϟ PARCHEMINS : 324

Manifestement, ma commande ne laissa pas le barman indifférent. Ou... La barmaid? J'avais du mal à me faire un avis tranché entre la robe moulante et la voix manifestement masculine. Peut-être un sort de métamorphose qui avait mal tourné... Du moins, ce ne serait pas le premier que j'aurais vu! Mais en ce qui concernait ma boisson, j'avais bien peur de ne pas changer d'avis ; l'hôpital pouvait m'envoyer un hibou à toute heure en cas d'urgence et médicomagie et alcool ne faisaient généralement pas bon ménage. J'eus un sourire désolé avant de justifier mon choix :

"Sans façon, j'ai besoin de garder les idées claires. Mais si jamais vous avez des cocktails sans alcool..."

Je parcourais la carte des cocktails en diagonale pour finalement m'arrêter sur un melange aux ingrédients particulièrement intéressants. Noix de coco, framboise, banane? Santé!

"Tenez, ça, le... mince comment ils ont appellé ça... Ah, 'Pacific Sunset'!"

A peine avais-je donné ma commande qu'une voix familière attira mon attention. Dante, vêtu de ce que je devinais être son plus beau costume, m'emboita le pas et commanda ses propres consommations. J'étais contente de voir le jeune homme, j'avais rarement l'occasion de le croiser. Notre dernière rencontre datait d'il y a quelques semaines, au Quartier Général avant que je ne l'envoie travailler sur son bouquin. Un brave garçon, toujours prêt à aider. Même si il ne s'en sentait pas toujours capable...
Je lui envoyai un sourire chaleureux alors que nos regards se croisaient.

"Dante! Le livre avance bien depuis la dernière fois?"

J'étais même surprise de le voir ici, pour tout dire. Cette image de l'artiste constamment harcelé par l'inspiration, enfermé dans son monde me venait toujours à l'esprit quand je pensais aux écrivains. Autant dire qu'avec une conception pareille de l'écriture, je n'avais pas connu beaucoup d'écrivains!

Mon cocktail ne tarda pas à arriver entre mes mains. Je pris une gorgée par la longue paille en spirale qui dépassait du verre et eus un léger soupir de contentement ; je n'avais pas mangé depuis des heures et le goût du sucre me fit le plus grand bien... Tout en réveillant mon appétit! Heureusement, ce n'était pas la nourriture qui manquait.
Jouant avec la paille d'une main, je jetai un coup d'oeil circulaire à la foule réunie dans le bar. Beaucoup de têtes m'étaient familières de par leur implication dans la Résistance, à commencer par Eden. Elle était en grande discussion avec Jame, un autre résistant de ma connaissance. Pauvre James... J'avais appris pour sa femme. Le voir profiter de l'évènement me mit un peu de baume au coeur. Mon inspection suivit son cours, un collègue de l'hôpital ici, un résistant par là, un inconnu et... Lucian Bates?!

Aperçevoir un Bates au milieu d'une foule de résistants était à peu près aussi logique que de placer un chat au beau milieu d'un chenil. Cet homme était vraiment... Très très étrange. Autant que l'héritier d'une richissime famille anti nés-moldus pouvait l'être. D'abord la location d'un appartement, mon appartement, autrefois occupé par un moldu, bien loin de son standing habituel et maintenant ça... Lucian Bates, vous êtes un type bien singulier!
Singulier mais pas désagréable. Et c'était peut-être ce qui était le plus étrange chez lui : sa simplicité. D'après ce que j'avais pu en voir, il n'était pas du genre à balancer des Gallions à tort et à travers en clamant sa grande fortune. Fait très étrange pour quelqu'un de sa condition.

Je m'excusai auprès de Dante, mon verre à la main, et me rapprochai de la table de Lucian. Ce dernier ne semblait attendre personne, à vrai dire, je doutais qu'il connaisse grand monde ici. Il m'intriguait, pas de doute.

"Bonsoir!"

Je désignai la chaise en face de la sienne avec un sourire.

"La place est prise?"

La fête aurait lieu au Heally Heaven. Le souci n'était pas ce que j'allais porter, comme la plupart de ces demoiselles, non mon souci était tout autre, y aller ou ne pas y aller. Si j'y allais se serait tout à fait normal, surtout quand on sait que je fais parti de la résistance depuis pratiquement son début, surtout quand on sait que je suis autant au quartier général que d'autre, mais d'un autre côté, j'ai ce sentiment que je croiserais Hazel et ce n'était pas vraiment ce dont j'avais envie. Je suis content de cette victoire bien sur, mais je suis aussi inquiet en ce qui concerne la mort du ministre de la coopération magique et internationale. A vrai dire je devrai m'en réjouir, je suis le premier à souhaiter sa mort depuis le début, j'ai même essayer moi-même de le tuer, seulement j'avais faillit y passer à sa place. Je ne m'étais pas assez préparé. Quoi qu'il en soit se serait mentir de dire que je ne suis pas content de sa mort, cependant d'autres choses entraient en compte et ce qui m'inquiétait était de savoir qui avait réellement assassiné les membres du ministère. Si Hazel apprenait que j'avais tenté quelques semaines avant qu'il ne meurt de le tuer moi aussi elle allait sans doute croire que j'avais commandité ce qui s'était passé, hors ce n'était pas le cas. Quoi qu'il en soit si je ne me montrait pas elle allait se douter encore plus de quelque chose, enfin j'aurai eu des doutes à sa place.

J'ai soupiré tandis que je rangeais les derniers dossiers de ma journée. Je pouvais me permettre de ne pas travailler ce soir, j'avais fait deux jours d’affilés avec quelques pauses entre deux évidement, j'ai rangé ma blouse de médicomage dans mon casier et ai enfilé une chemise que je gardais au cas ou, pour ce genre de situation. Je suis sorti de St Mangouste et ai transplané devant le Heally Heaven. Je suis entré, il y avait beaucoup de monde et tous avait l'air souriant, j'essayais d'avoir l'air décontracté, mais je n'arrivais pas vraiment à me défaire de cet air contrarié.

Je me suis frayé un chemin jusqu'au bar ou j'ai aperçu Dante et Hazel … cependant elle était sur le départ et j'en ai profité pour m’asseoir aux coté de l'écrivain. Il avait l'air surpris de me voir je lui ai donné une tape amicale sur l'épaule.

« Salut l'écrivain, joli rapport je suis fier de toi, tu devrais venir plus souvent.»

Il me lançait un drôle de regard sans rien dire. Je me doutais évidement de ce qu'il pensait, il savait pour ma mère et pour le reste. Il était le seul pour le moment à le savoir avec Hope. J'ai soupiré et lui ai dit:
« Tu crois vraiment que c'est moi?»

« Je ne sais pas Lee, s'il ne t'avait pas eu avant, tu l'aurais fait. Pourquoi ça ne pourrait pas être toi cette fois-ci?»

J'ai levé les yeux au ciel. Je n'aurais peut-être pas du venir, une chance qu'Hazel ne soit pas à côté de nous. Je n'avais vraiment pas envie de me la mettre à dos et puis, je n'aurai pas pu tuer les autres personnes sans raisons, je n'aurai pas été tout seul non plus, il y avait forcément un moyen de lui prouver que je n'y étais pour rien. C'était peut-être un coup du groupe qui avait attaqué l'auror Grey après tout.

« Tu me fais confiance, je ne vois pas pourquoi je te mentirai.»

« Alors dis-lui la vérité et là je te croirai, si tu lui cache c'est que tu as un truc à te reprocher.»
L'ennui avec les écrivains c'est qu'ils n'ont pas tout à fait tort. J'ai voulu protesté, mais il a payer sa consommation en souriant à la barmaid puis est quitté le bar. J'ai soupiré encore une fois, si même lui ne me faisait pas confiance comment Hazel pourrait?Je m'étais mis dans un beau bordel. J'ai commandé un Whisky pur feu, j'en avais bien besoin après-ça.

**J. Lucian Bates** *administratrice* ϟ PARCHEMINS : 164

Peut être qu'au final, je n'aurais pas dû y aller. A voir toutes ces personnes, l'ambiance de fête, les bruits de conversations, de verres et de brouahaha divers, je me sentais mal à l'aise. Ce monde n'était pas le miens. Mais cela ne voulait pas dire qu'il appartenait au Bates pour autant, car celui ci était aussi bruyant qu'ici. J'étais plutôt dans le genre « calme et solitaire » et si possible, avec du silence. Ici, il y avait trop de monde pour commencer et je me sentais oppressé. Je ne savais même pas si on avait tenu compte de ma présence, les gens travaillant ici semblait être déjà bien occupé.

J'hésitais à ressortir pour retourner à la maison et me maudire moi même pour cette initiative ridicule. En plus de cela, je risquai de me faire mettre à la porte non pas par le personnel mais par des gens un peu trop extrême qui n'apprécierait pas qu'un Bates fasse partie de la fête. Ma réputation avait le don de m'enfoncer dans n'importe quelle circonstance. Le plus simple aurait été de suivre la voie de mes parents, car au moins, si les gens me détestaient, ce serait pour une bonne raison. Mais je me sentirais trop sale d'agir de la sorte et je préférais endurer plutôt que de me montrer infâme. J'espérais seulement que la situation, ou plutôt MA situation s'arrangera dans les temps à venir et s'il le fallait, je me battrais pour un avenir meilleur pour moi. Un jour ou l'autre, il faudra que je fasse un choix et je n'avais pas encore décidé.

Je pianotai la table du bout de mes doigts d'un air impatient, remuant doucement mes jambes dû au stress qui s'accumulait. J'étais aussi tendu qu'un fil de fer et si je ne balayais pas le plancher d'ici peu, je serais capable de faire un malaise, chose dont je n'avais nul besoin. La presse serait bien trop heureuse de me faire apparaître en gros titre : UN BATES S’ÉVANOUIT LORS DE LA FÊTE POUR LA LIBÉRATION DES NES MOLDUS. Et je n'avais sérieusement pas envie d'y être confronté.
Alors que je m'apprêtais à me lever pour disparaître une bonne fois pour toute, quelqu'un apparut et se glissa sur la chaise en face de la mienne. Mademoiselle Blackery, l'ex propriétaire de l'appartement que je venais de lui acheter s'était installée et me regardait d'un air plutôt étonné. Je n'avais pas besoin d'être légilimens pour comprendre pourquoi.

« Bonsoir » salua-t-elle d'un ton neutre.
- Heu... Bonsoir...
« La place est prise ? »
Je clignai des yeux en me demandant la conséquence des deux réponses qui pourraient être répondu « oui » ou « non ». Mon indécision prit enfin fin quand je m'entendis dire :
« Non, pas du tout ! »
Je ne savais pas trop dans quoi je m'embarquai. Est ce que j'allais tomber dans les pommes plus tôt que prévu ou bien notre conversation saura me relaxer un minimum ? En tout cas, je me sentis un peu plus mal à l'aise que je ne l'étais déjà tout en essayant de ne pas le montrer. Je pris une grande inspiration et tentait de reprendre mon calme en faisant mine de contrôler parfaitement la situation de l'extérieur. Je me redressai et appuyais mes coudes contre la table afin de m'ouvrir à elle.

« Eh bien... je ne m'attendais pas à vous voir ici. » mentis-je.
En fait, si. Et c'était une des raisons inavouable qui m'avait amené jusqu'ici d'ailleurs. D'une manière comme d'une autre, je SAVAIS que j'allais la trouver ici. Et si j'avais mis autant d'importance dans ce détail, c'était sans doute pour pouvoir me tester face à ma chance de rattraper ma triste notoriété. Je ne voulais pas que cette jeune femme me classifie déjà en tant que « Bates. Irratrapable. » tout en repensant à notre première rencontre.

« Je vous sers à boire ? »
Je me mis à sourire gentiment. Offrir quelque chose à quelqu'un ne pouvait pas me rendre aussi heureux de toute ma vie.
« C'est pour vous remercier du thé de la dernière fois. »

**James L. Mckilsen** *sorcier(e)* ϟ PARCHEMINS : 59

Fête au Helly Heaven

Everybody

Pris d’assaut par la serveuse puis par sa patronne, je n’eu pas vraiment l’occasion de voir qui arrivait dans le bar à ma suite. Ainsi, je manquais par exemple l’entrée de Lucian. Je vis bien Hazel et tentais de lui faire un petit signe de la main mais, noyé dans la foule, elle ne semblait pas m’avoir vu. Ce n’était pas très grave, nous avions toute la soirée pour nous croiser après tout. Dans l’immédiat, je portais mon attention sur la jolie brune prénommée Eden qui me faisait la conversation depuis l’autre côté de son bar. Elle ne resta d’ailleurs pas de l’autre côté longtemps, se hissant dessus avec une grâce toute féline pour se retrouver assise face à moi, croquant dans un éclair de manière plutôt subjective.

Merci beaucoup, répondis-je en la regardant faire avec un sourire amusé. Alors certes, je n’avais pas dragué depuis des années, ayant été en couple, et j’en avais encore eu moins l’occasion ses derniers mois mais je n’étais pas devenu totalement aveugle pour autant. Et pour dire vrai, je trouvais ça assez plaisant. C’était quand même agréable de voir que je pouvais encore plaire dès que je n’avais pas un doudou, un biberon et un bébé dans les bras à 3h du mat.

Ça change des cacahuètes, répondis-je en prenant un petit chou à la crème. La différence était que les cacahuètes étaient bien moins caloriques. Alors certes, je ne faisais pas une fixation sur mon poids mais je faisais tout de même un minimum attention.

Quand Eden s’appliqua à lèche délicatement sa lèvre pour en ôtant le chocolat qui s’y trouvais, je fini par rire en secouant la tête, lui montrant que je n’étais pas aveugle à son petit jeu, avant de relever les yeux sur elle sans me départir de mon immense sourire tout en l’écoutant. Bel homme ? Voila un bail qu’on ne m’avait pas appelé ainsi, c’était vraiment plaisant mine de rien. Entre le boulot et le bébé, j’avais des journées de 26 heures et j’avais plus l’impression de ressembler à un Veracrasse qu’à un bel homme dernièrement.

Pour les deux en faite, répondis-je en attrapant mon verre de whisky pour le faire tourner entre mes doigts machinalement sans m’en rendre compte. Pour la fête bien sûr, c’est une occasion unique et il y a vraiment de quoi se réjouir. Quant à la compagnie… Disons que j’ai un peu vécu coupé de toutes vies sociales en dehors du boulot ses derniers mois. Voir du monde et faire de nouvelles connaissances ne me ferait pas de mal.

Il fallait dire que mon univers s’était un peu limité à Caïn ses derniers temps. C’était un très bon type que j’appréciais réellement mais voir d’autres têtes ne me feraient pas de mal.

Mzlle Alice.

**Hazel H. Blackery** *sorcier(e)* ϟ PARCHEMINS : 324

Louer mon appartement à un Bates avait ses avantages. Premièrement, avec une fortune pareille, j’étais certaine de recevoir mon loyer tous les mois sans faute, une source de revenu que j’accueillais à bras ouverts. Mais il me permettait aussi de redorer mon image. Après tout, quel genre de résistante louerait son appartement à un héritier issu d’une famille notoirement anti nés-moldus, hein ? La présence de Grey au-dessus de ma tête après son agression m’avait encouragé à considérer ce facteur. Grey était peut-être un traitre doublé d’un emmerdeur mais il n’en restait pas moins intelligent. Si il remontait jusqu’à la Résistance, j’étais certaine qu’il s’occuperait personnellement de mon cas. De fait, avoir un sang pur utilisant mon ancienne douche me garantissait un certain sauf-conduit.

Mais alors pourquoi agissait-il de manière si… normale ?! Peut-être était-ce toutes ces années à la tête de la Résistance, mais au fond, je ne pouvais m’empêcher de trouver ça louche. J’avais fait mes recherches sur lui, après qu’il ait décidé de prendre l’appartement. Je m’étais imaginé des centaines de trucs, le fils à papa logé bien au chaud au Ministère avec un poste avantageux ou encore le rentier qui passait ses journées à ne rien faire sur les économies de la famille… Mais journaliste, ça, ça ne m’était jamais venu à l’esprit ! Trop de hiérarchie, de travail, d’inconvénients pour un fils de riche… Et pourtant.
Le voir au beau milieu d’une fête organisée en l’honneur de nés-moldus couronnait le tout. Si il avait été du genre à chercher les ennuis, j’aurais certainement pris sa présence pour une provocation. Mais c’était bien ça le hic : il n’avait rien de provocateur. Il avait même l’air étrangement… gentil.

Tiraillée entre Dante et l’envie d’en connaitre plus sur mon locataire, un détail finit par me pousser à prendre congé de l’écrivain au profit du journaliste : Jefferson faisant son entrée sur les lieux. J’avais beau être de bonne humeur, il ne fallait pas trop m’en demander non plus. Je finis mon verre et passai à l’action.

« La place est prise ? »

« Non, pas du tout ! »

Je pris place en face de lui avec un sourire, en profitai pour regarder un peu autour de moi. Jefferson avait pris ma place auprès de Dante au bar, me confirmant que j’avais bien fais de bouger. La foule était si dense que j’avais désormais du mal à apercevoir James, bien que j’étais certaine de l’avoir vu un peu plus loin. Lui et Lucian devaient se connaitre, James ayant travaillé un temps pour la Gazette du Sorcier…

« Eh bien... je ne m'attendais pas à vous voir ici. »

Tu m’enlèves les mots de la bouche, pensai-je automatiquement. La dernière personne que je m’attendais à voir ici à par lui était le Ministre de la Magie ! Mais je me dispensais de ce commentaire à voix haute. Après tout, si j’avais envie de le connaitre, autant ne pas le faire fuir.

«Les médicomages sortent parfois de leur repaire hospitalier pour se souvenir qu’il existe encore des gens en bonne santé ! Mais c’est très très rare ! »

Peut-être que plaisanter nous mettrait plus à l’aise, lui comme moi. Savoir faire la conversation faisait heureusement partie de mes atouts, étant souvent celle qui faisait le premier pas dans n’importe quelle situation. Mais il fut cependant le premier à m’offrir un verre, en souvenir du thé que je lui avais préparé la fois précédente. J’acceptai son offre avec un sourire, notant dans un coin de ma tête la singularité de la situation.

« Avec plaisir ! N’importe quoi qui soit sans alcool ferra l’affaire. »

J’avais envie de lui faire remarquer à quel point il ne correspondait pas à l’image que j’avais de son nom de famille. C’est la seule chose qui me venait en tête. Comment un type aussi poli et aimable pouvait trainer derrière lui des générations d’aristocrates ? Mais je devinais que ce n’était pas le genre de chose à aborder. Ni ici, ni maintenant, qui plus est. Je tentai alors une approche différente :

« Vous êtes ici pour la fête ou pour le travail ? Ou peut-être que vous fuyez déjà l’appartement ? »

**Eden K. Winfield** *administratrice* ϟ PARCHEMINS : 175

Les pâtisseries de Fortarôme changeaient des cacahuètes. Oui, c'était le moins que l'on puisse dire et Eden était prête à parier le pâtissier n'apprécierait pas cette comparaison. Après tout, ça n'avait rien de comparable. Et puis d'abord, elle ne servait pas de vulgaire cacahuètes dans son bar ! Non, elle, elle proposait des noix de cajous à ses clients. D'ailleurs, elles rencontraient un succès fou – puisque ça changeait de ce que proposait les autres bars – et elle vendait grâce à ça beaucoup plus de boissons. Un bon moyen pour faire boire ses clients sans les assoiffés avec un moyen aussi vulgaire que les cacahuètes. Parce que oui, les noix de cajous donnaient soif, mais ça sonnait beaucoup mieux que les cacahuètes et c'était un niveau au dessus tout de même. Peut être que le fait qu'elle venait – et avait accessoirement été élevée – dans une grande famille de sang pur motivait également son aversion de servir des cacahuètes. D'ailleurs, quand elle avait ouvert son bar, elle s'était promis de ne pas offrir de cacahuètes à ses clients, et elle tenait sa promesse faite à elle même. Elle se refusait de s'abaisser à ça, voilà tout. Mais bon, elle voulait bien convenir avec lui que les pâtisseries de Benoît étaient meilleures que des cacahuètes.

D'ailleurs, pour lui montrer qu'elle était d'accord avec lui, Eden attrapa un éclair au chocolat, constatant une fois de plus qu'Améthyste l'avait bel et bien contaminé avec sa gourmandise légendaire. Comment une fille aussi gourmande pouvait elle sauter autant de repas ? Ça dépassait l'entendement, ou du moins celui de sa meilleure amie. Et en plus, elle était diablement bien foutue ! Non vraiment, ça dépassait l'entendement toute cette histoire. Et en plus, ça avait de quoi faire des jalouses ! Bon, ce n'était pas le cas pour Eden puisqu'elle pouvait modifier son corps autant qu'elle le souhaitait, du coup, elle n'était jamais grosse ! Sauf quand elle avait envie de l'être. Mine de rien, c'était bien pratique d'être métamorphomage !

La demoiselle était occupée à lécher le chocolat qu'elle avait sur la bouche lorsqu'elle entendit rire le brun qui était en face d'elle. En l'entendant, elle cessa immédiatement son petit manège et perdit, momentanément son sourire, elle n'apprécia pas du tout de l'entendre rire. Monsieur cherchait de la compagnie mais il se permettait de rire quand elle essayait de le séduire ? Ce genre de comportement ne lui plaisait pas du tout, mais alors pas du tout. Elle savait qu'elle était susceptible – d'ailleurs elle le vivait très bien – mais elle estimait que n'importe qui se serrait froissé face à tel comportement ! Parce que oui, le brun se comportait comme un bougre !

- Et bien puisque vous voulez faire de nouvelles connaissances, je vais vous laisser aller à la rencontre de tout ce beau monde ! Lui dit-elle avec un sourire purement professionnel.

Elle vexée ? Bien sur que oui ! Terminant son éclair, elle reprit sa place de son côté du comptoir et s'éloigna de lui pour aller voir Gavriil. Lui au moins la comprenait et ne risquait pas de la contrarier ! Fulminant contre le brun qui ne savait pas ce qu'il voulait, elle rejoignit son blond – ou plutôt blonde pour la soirée – et l'aida à servir les autres clients en essayant de retrouver un état normal.

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[Intrigue n°1] Fête au Helly Heaven ~ Tout le monde

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