Le club des pros

Arthur ∞ Ezechiel ∞ Lawrence

Ce qui avait amené Lawrence à boire? Une longue et dure journée. En fait, il n'avait eu aucun plan en sortant du boulot ce soir là. N'ayant rien eu à faire à part trier des papiers pour remettre de l'ordre dans son bureau... il s'était clairement ennuyé. Pas de chasse au mages noirs, pas même un petit contrôle à sainte mangouste ou autres établissements méritant un petit coup d’œil. La seule équipe qui était absente avait eu la seule affaire sortie sur le dos et la sienne avait donc du rester au quartier général des Aurors. Il avait ensuite passer son temps à regarder l'horloge de la pièce en se demandant si cette journée aurait une fin. Assis sur sa chaise en velours, les pieds sur le bureau en chêne, le son de l'aiguille se faisait clairement entendre. Seuls les bavardages de couloirs se détendait l'atmosphère et rendait les lieux vivants.

A la sortie du travail, Lawrence avait considéré cet instant comme une liberté. Il détestait se tourner les pouces et ne rien faire. Il aurait très bien pu rentrer chez lui, mais il n'y avait rien à faire non plus et comme il avait considérer avoir assez perdu de temps ainsi, il s'était fait la réflexion qu'une petite promenade sur le Chemin de Traverse ne lui ferait pas de mal, en passant tout d'abord par l'allée des embrumes afin de pouvoir changer un peu des endroits habituels où il allait en général. Et puis qui sait, peut être qu'une brillante idée lui traverserait l'esprit en venant traîner dans les rues. De toute manière, son esprit avait besoin de se détendre par l'action.

Il se mit donc en quête d'une occupation, disparaissant dans l'ombre de l'allée des embrumes. Il y rencontra quelques honnêtes sorciers - depuis la coup d'état, il y avait pas mal de sorciers qui trainait là bas, dont des sangs purs et des nés moldus - et passa par le premier magasin qui se présenta sur son chemin. Il y entra, non pas qu'il eut une envie soudaine envie de faire du shopping, mais il avait repéré au loin Hazel Blackery, cette fichue médicomage qui avait eu la malheureuse tâche de s'occuper de lui lors de son séjour à Sainte Mangouste. Visiblement, elle (re?)prennait la direction de Sainte Mangouste, sans doute pour y travailler et elle disparût au bout de la rue. Il ressortit du rayon sous l'oeil curieux du vendeur et lorsqu'il y ressortit, il regarda l'autre bout de l'allée. Par où venait elle et qu'avait(elle fait dans un endroit comme celui là? Il voyait mal la jeune femme habiter par là, surtout que l'hôpital n'était pas dans le quartier.

Peu importe, si jusqu'ici, il s'était assez ennuyé (pour observer quelqu'un comme Blackery traverser la rue en se cachant derrière une étagère replie d'ingrédients étranges), il finit par trouver une petite occupation au Burst Dragon. Il était entré et avait demandé de quoi boire un coup. Il fut servi assez rapidement, mais il ne s'arrêta pas là. Il enchaina les pintes et les verres un à un si bien qu'au bout d'un moment, il se mit à flancher. Son voisin l'avait interloqué - il ne se souvint plus de ce qu'il lui avait dit, il était déjà trop ivre - et sa réponse fut visiblement au dégoût du voisin puisqu'il se mit à le bousculer. Ravi qu'un peu d'action se mette enfin en marche, il se remit à provoquer et après avoir créer une bagarre, il sorti de là en éclatant de rire. Il tituba tout le long de l'allée, arrivant au Chemin de Traverse en tentant de trouver un air sur quoi chanter. Il passa tout d'abord chez Fortarôme où il acheta trois longues sucettes à la citrouille et au coulis de fraise avant de finalement s'introduire au Chaudron Baveur, un air lui venant enfin en tête.

- Dreaaam Weaaver, I believe you can get me through the niiiiiiight... ♪

Il avait terminé son vers en se mettant entre deux de ses collègues dont il ne se souvenait plus le nom, mettant un bras par dessus la nuque de l'un et son autre bras par dessus la nuque de l'autre.

- Dream Weaver, I believe we can reach the mooorning liiiiiiiiiight ♫

Se rendant compte à ce moment là qu'il était pile au bar, il ne tarda pas à retenir l'attention du barman.

"Héé toi là, une bierraubeurre s'teuplait!"

Puis il regarda successivement les deux hommes qu'il tenait chacun dans un bras en leur adressant sans doute son plus beau sourire - Lawrence n'était plus le même lorsqu'il était ivre -.

"Eh bien mes amis, je peux vous offrir quelque chose? Allez, je paie la tournée! DEUX AUTRES BIERRAUBEURRE! Oh et tenez, je vous ais ramené quelque chose!"

Il retira ses bras et distribua une sucette à chacun et lorsqu'ils furent servis, il souleva sa pinte et :

"En l'honneur de..."

Il chercha quelque chose à fêter mais ne trouvant rien, il il secoua sa main.

"Oh puis merde, santé!"

Et il se mit à boire bruyamment.