[Intrigue n°1] Fête au Helly Heaven ~ Tout le monde

La fête aurait lieu au Heally Heaven. Le souci n'était pas ce que j'allais porter, comme la plupart de ces demoiselles, non mon souci était tout autre, y aller ou ne pas y aller. Si j'y allais se serait tout à fait normal, surtout quand on sait que je fais parti de la résistance depuis pratiquement son début, surtout quand on sait que je suis autant au quartier général que d'autre, mais d'un autre côté, j'ai ce sentiment que je croiserais Hazel et ce n'était pas vraiment ce dont j'avais envie. Je suis content de cette victoire bien sur, mais je suis aussi inquiet en ce qui concerne la mort du ministre de la coopération magique et internationale. A vrai dire je devrai m'en réjouir, je suis le premier à souhaiter sa mort depuis le début, j'ai même essayer moi-même de le tuer, seulement j'avais faillit y passer à sa place. Je ne m'étais pas assez préparé. Quoi qu'il en soit se serait mentir de dire que je ne suis pas content de sa mort, cependant d'autres choses entraient en compte et ce qui m'inquiétait était de savoir qui avait réellement assassiné les membres du ministère. Si Hazel apprenait que j'avais tenté quelques semaines avant qu'il ne meurt de le tuer moi aussi elle allait sans doute croire que j'avais commandité ce qui s'était passé, hors ce n'était pas le cas. Quoi qu'il en soit si je ne me montrait pas elle allait se douter encore plus de quelque chose, enfin j'aurai eu des doutes à sa place.

J'ai soupiré tandis que je rangeais les derniers dossiers de ma journée. Je pouvais me permettre de ne pas travailler ce soir, j'avais fait deux jours d’affilés avec quelques pauses entre deux évidement, j'ai rangé ma blouse de médicomage dans mon casier et ai enfilé une chemise que je gardais au cas ou, pour ce genre de situation. Je suis sorti de St Mangouste et ai transplané devant le Heally Heaven. Je suis entré, il y avait beaucoup de monde et tous avait l'air souriant, j'essayais d'avoir l'air décontracté, mais je n'arrivais pas vraiment à me défaire de cet air contrarié.

Je me suis frayé un chemin jusqu'au bar ou j'ai aperçu Dante et Hazel … cependant elle était sur le départ et j'en ai profité pour m’asseoir aux coté de l'écrivain. Il avait l'air surpris de me voir je lui ai donné une tape amicale sur l'épaule.

« Salut l'écrivain, joli rapport je suis fier de toi, tu devrais venir plus souvent.»

Il me lançait un drôle de regard sans rien dire. Je me doutais évidement de ce qu'il pensait, il savait pour ma mère et pour le reste. Il était le seul pour le moment à le savoir avec Hope. J'ai soupiré et lui ai dit:
« Tu crois vraiment que c'est moi?»

« Je ne sais pas Lee, s'il ne t'avait pas eu avant, tu l'aurais fait. Pourquoi ça ne pourrait pas être toi cette fois-ci?»

J'ai levé les yeux au ciel. Je n'aurais peut-être pas du venir, une chance qu'Hazel ne soit pas à côté de nous. Je n'avais vraiment pas envie de me la mettre à dos et puis, je n'aurai pas pu tuer les autres personnes sans raisons, je n'aurai pas été tout seul non plus, il y avait forcément un moyen de lui prouver que je n'y étais pour rien. C'était peut-être un coup du groupe qui avait attaqué l'auror Grey après tout.

« Tu me fais confiance, je ne vois pas pourquoi je te mentirai.»

« Alors dis-lui la vérité et là je te croirai, si tu lui cache c'est que tu as un truc à te reprocher.»
L'ennui avec les écrivains c'est qu'ils n'ont pas tout à fait tort. J'ai voulu protesté, mais il a payer sa consommation en souriant à la barmaid puis est quitté le bar. J'ai soupiré encore une fois, si même lui ne me faisait pas confiance comment Hazel pourrait?Je m'étais mis dans un beau bordel. J'ai commandé un Whisky pur feu, j'en avais bien besoin après-ça.

**J. Lucian Bates** *administratrice* ϟ PARCHEMINS : 164

Peut être qu'au final, je n'aurais pas dû y aller. A voir toutes ces personnes, l'ambiance de fête, les bruits de conversations, de verres et de brouahaha divers, je me sentais mal à l'aise. Ce monde n'était pas le miens. Mais cela ne voulait pas dire qu'il appartenait au Bates pour autant, car celui ci était aussi bruyant qu'ici. J'étais plutôt dans le genre « calme et solitaire » et si possible, avec du silence. Ici, il y avait trop de monde pour commencer et je me sentais oppressé. Je ne savais même pas si on avait tenu compte de ma présence, les gens travaillant ici semblait être déjà bien occupé.

J'hésitais à ressortir pour retourner à la maison et me maudire moi même pour cette initiative ridicule. En plus de cela, je risquai de me faire mettre à la porte non pas par le personnel mais par des gens un peu trop extrême qui n'apprécierait pas qu'un Bates fasse partie de la fête. Ma réputation avait le don de m'enfoncer dans n'importe quelle circonstance. Le plus simple aurait été de suivre la voie de mes parents, car au moins, si les gens me détestaient, ce serait pour une bonne raison. Mais je me sentirais trop sale d'agir de la sorte et je préférais endurer plutôt que de me montrer infâme. J'espérais seulement que la situation, ou plutôt MA situation s'arrangera dans les temps à venir et s'il le fallait, je me battrais pour un avenir meilleur pour moi. Un jour ou l'autre, il faudra que je fasse un choix et je n'avais pas encore décidé.

Je pianotai la table du bout de mes doigts d'un air impatient, remuant doucement mes jambes dû au stress qui s'accumulait. J'étais aussi tendu qu'un fil de fer et si je ne balayais pas le plancher d'ici peu, je serais capable de faire un malaise, chose dont je n'avais nul besoin. La presse serait bien trop heureuse de me faire apparaître en gros titre : UN BATES S’ÉVANOUIT LORS DE LA FÊTE POUR LA LIBÉRATION DES NES MOLDUS. Et je n'avais sérieusement pas envie d'y être confronté.
Alors que je m'apprêtais à me lever pour disparaître une bonne fois pour toute, quelqu'un apparut et se glissa sur la chaise en face de la mienne. Mademoiselle Blackery, l'ex propriétaire de l'appartement que je venais de lui acheter s'était installée et me regardait d'un air plutôt étonné. Je n'avais pas besoin d'être légilimens pour comprendre pourquoi.

« Bonsoir » salua-t-elle d'un ton neutre.
- Heu... Bonsoir...
« La place est prise ? »
Je clignai des yeux en me demandant la conséquence des deux réponses qui pourraient être répondu « oui » ou « non ». Mon indécision prit enfin fin quand je m'entendis dire :
« Non, pas du tout ! »
Je ne savais pas trop dans quoi je m'embarquai. Est ce que j'allais tomber dans les pommes plus tôt que prévu ou bien notre conversation saura me relaxer un minimum ? En tout cas, je me sentis un peu plus mal à l'aise que je ne l'étais déjà tout en essayant de ne pas le montrer. Je pris une grande inspiration et tentait de reprendre mon calme en faisant mine de contrôler parfaitement la situation de l'extérieur. Je me redressai et appuyais mes coudes contre la table afin de m'ouvrir à elle.

« Eh bien... je ne m'attendais pas à vous voir ici. » mentis-je.
En fait, si. Et c'était une des raisons inavouable qui m'avait amené jusqu'ici d'ailleurs. D'une manière comme d'une autre, je SAVAIS que j'allais la trouver ici. Et si j'avais mis autant d'importance dans ce détail, c'était sans doute pour pouvoir me tester face à ma chance de rattraper ma triste notoriété. Je ne voulais pas que cette jeune femme me classifie déjà en tant que « Bates. Irratrapable. » tout en repensant à notre première rencontre.

« Je vous sers à boire ? »
Je me mis à sourire gentiment. Offrir quelque chose à quelqu'un ne pouvait pas me rendre aussi heureux de toute ma vie.
« C'est pour vous remercier du thé de la dernière fois. »

**James L. Mckilsen** *sorcier(e)* ϟ PARCHEMINS : 59

Fête au Helly Heaven

Everybody

Pris d’assaut par la serveuse puis par sa patronne, je n’eu pas vraiment l’occasion de voir qui arrivait dans le bar à ma suite. Ainsi, je manquais par exemple l’entrée de Lucian. Je vis bien Hazel et tentais de lui faire un petit signe de la main mais, noyé dans la foule, elle ne semblait pas m’avoir vu. Ce n’était pas très grave, nous avions toute la soirée pour nous croiser après tout. Dans l’immédiat, je portais mon attention sur la jolie brune prénommée Eden qui me faisait la conversation depuis l’autre côté de son bar. Elle ne resta d’ailleurs pas de l’autre côté longtemps, se hissant dessus avec une grâce toute féline pour se retrouver assise face à moi, croquant dans un éclair de manière plutôt subjective.

Merci beaucoup, répondis-je en la regardant faire avec un sourire amusé. Alors certes, je n’avais pas dragué depuis des années, ayant été en couple, et j’en avais encore eu moins l’occasion ses derniers mois mais je n’étais pas devenu totalement aveugle pour autant. Et pour dire vrai, je trouvais ça assez plaisant. C’était quand même agréable de voir que je pouvais encore plaire dès que je n’avais pas un doudou, un biberon et un bébé dans les bras à 3h du mat.

Ça change des cacahuètes, répondis-je en prenant un petit chou à la crème. La différence était que les cacahuètes étaient bien moins caloriques. Alors certes, je ne faisais pas une fixation sur mon poids mais je faisais tout de même un minimum attention.

Quand Eden s’appliqua à lèche délicatement sa lèvre pour en ôtant le chocolat qui s’y trouvais, je fini par rire en secouant la tête, lui montrant que je n’étais pas aveugle à son petit jeu, avant de relever les yeux sur elle sans me départir de mon immense sourire tout en l’écoutant. Bel homme ? Voila un bail qu’on ne m’avait pas appelé ainsi, c’était vraiment plaisant mine de rien. Entre le boulot et le bébé, j’avais des journées de 26 heures et j’avais plus l’impression de ressembler à un Veracrasse qu’à un bel homme dernièrement.

Pour les deux en faite, répondis-je en attrapant mon verre de whisky pour le faire tourner entre mes doigts machinalement sans m’en rendre compte. Pour la fête bien sûr, c’est une occasion unique et il y a vraiment de quoi se réjouir. Quant à la compagnie… Disons que j’ai un peu vécu coupé de toutes vies sociales en dehors du boulot ses derniers mois. Voir du monde et faire de nouvelles connaissances ne me ferait pas de mal.

Il fallait dire que mon univers s’était un peu limité à Caïn ses derniers temps. C’était un très bon type que j’appréciais réellement mais voir d’autres têtes ne me feraient pas de mal.

Mzlle Alice.

**Hazel H. Blackery** *sorcier(e)* ϟ PARCHEMINS : 324

Louer mon appartement à un Bates avait ses avantages. Premièrement, avec une fortune pareille, j’étais certaine de recevoir mon loyer tous les mois sans faute, une source de revenu que j’accueillais à bras ouverts. Mais il me permettait aussi de redorer mon image. Après tout, quel genre de résistante louerait son appartement à un héritier issu d’une famille notoirement anti nés-moldus, hein ? La présence de Grey au-dessus de ma tête après son agression m’avait encouragé à considérer ce facteur. Grey était peut-être un traitre doublé d’un emmerdeur mais il n’en restait pas moins intelligent. Si il remontait jusqu’à la Résistance, j’étais certaine qu’il s’occuperait personnellement de mon cas. De fait, avoir un sang pur utilisant mon ancienne douche me garantissait un certain sauf-conduit.

Mais alors pourquoi agissait-il de manière si… normale ?! Peut-être était-ce toutes ces années à la tête de la Résistance, mais au fond, je ne pouvais m’empêcher de trouver ça louche. J’avais fait mes recherches sur lui, après qu’il ait décidé de prendre l’appartement. Je m’étais imaginé des centaines de trucs, le fils à papa logé bien au chaud au Ministère avec un poste avantageux ou encore le rentier qui passait ses journées à ne rien faire sur les économies de la famille… Mais journaliste, ça, ça ne m’était jamais venu à l’esprit ! Trop de hiérarchie, de travail, d’inconvénients pour un fils de riche… Et pourtant.
Le voir au beau milieu d’une fête organisée en l’honneur de nés-moldus couronnait le tout. Si il avait été du genre à chercher les ennuis, j’aurais certainement pris sa présence pour une provocation. Mais c’était bien ça le hic : il n’avait rien de provocateur. Il avait même l’air étrangement… gentil.

Tiraillée entre Dante et l’envie d’en connaitre plus sur mon locataire, un détail finit par me pousser à prendre congé de l’écrivain au profit du journaliste : Jefferson faisant son entrée sur les lieux. J’avais beau être de bonne humeur, il ne fallait pas trop m’en demander non plus. Je finis mon verre et passai à l’action.

« La place est prise ? »

« Non, pas du tout ! »

Je pris place en face de lui avec un sourire, en profitai pour regarder un peu autour de moi. Jefferson avait pris ma place auprès de Dante au bar, me confirmant que j’avais bien fais de bouger. La foule était si dense que j’avais désormais du mal à apercevoir James, bien que j’étais certaine de l’avoir vu un peu plus loin. Lui et Lucian devaient se connaitre, James ayant travaillé un temps pour la Gazette du Sorcier…

« Eh bien... je ne m'attendais pas à vous voir ici. »

Tu m’enlèves les mots de la bouche, pensai-je automatiquement. La dernière personne que je m’attendais à voir ici à par lui était le Ministre de la Magie ! Mais je me dispensais de ce commentaire à voix haute. Après tout, si j’avais envie de le connaitre, autant ne pas le faire fuir.

«Les médicomages sortent parfois de leur repaire hospitalier pour se souvenir qu’il existe encore des gens en bonne santé ! Mais c’est très très rare ! »

Peut-être que plaisanter nous mettrait plus à l’aise, lui comme moi. Savoir faire la conversation faisait heureusement partie de mes atouts, étant souvent celle qui faisait le premier pas dans n’importe quelle situation. Mais il fut cependant le premier à m’offrir un verre, en souvenir du thé que je lui avais préparé la fois précédente. J’acceptai son offre avec un sourire, notant dans un coin de ma tête la singularité de la situation.

« Avec plaisir ! N’importe quoi qui soit sans alcool ferra l’affaire. »

J’avais envie de lui faire remarquer à quel point il ne correspondait pas à l’image que j’avais de son nom de famille. C’est la seule chose qui me venait en tête. Comment un type aussi poli et aimable pouvait trainer derrière lui des générations d’aristocrates ? Mais je devinais que ce n’était pas le genre de chose à aborder. Ni ici, ni maintenant, qui plus est. Je tentai alors une approche différente :

« Vous êtes ici pour la fête ou pour le travail ? Ou peut-être que vous fuyez déjà l’appartement ? »

**Eden K. Winfield** *administratrice* ϟ PARCHEMINS : 175

Les pâtisseries de Fortarôme changeaient des cacahuètes. Oui, c'était le moins que l'on puisse dire et Eden était prête à parier le pâtissier n'apprécierait pas cette comparaison. Après tout, ça n'avait rien de comparable. Et puis d'abord, elle ne servait pas de vulgaire cacahuètes dans son bar ! Non, elle, elle proposait des noix de cajous à ses clients. D'ailleurs, elles rencontraient un succès fou – puisque ça changeait de ce que proposait les autres bars – et elle vendait grâce à ça beaucoup plus de boissons. Un bon moyen pour faire boire ses clients sans les assoiffés avec un moyen aussi vulgaire que les cacahuètes. Parce que oui, les noix de cajous donnaient soif, mais ça sonnait beaucoup mieux que les cacahuètes et c'était un niveau au dessus tout de même. Peut être que le fait qu'elle venait – et avait accessoirement été élevée – dans une grande famille de sang pur motivait également son aversion de servir des cacahuètes. D'ailleurs, quand elle avait ouvert son bar, elle s'était promis de ne pas offrir de cacahuètes à ses clients, et elle tenait sa promesse faite à elle même. Elle se refusait de s'abaisser à ça, voilà tout. Mais bon, elle voulait bien convenir avec lui que les pâtisseries de Benoît étaient meilleures que des cacahuètes.

D'ailleurs, pour lui montrer qu'elle était d'accord avec lui, Eden attrapa un éclair au chocolat, constatant une fois de plus qu'Améthyste l'avait bel et bien contaminé avec sa gourmandise légendaire. Comment une fille aussi gourmande pouvait elle sauter autant de repas ? Ça dépassait l'entendement, ou du moins celui de sa meilleure amie. Et en plus, elle était diablement bien foutue ! Non vraiment, ça dépassait l'entendement toute cette histoire. Et en plus, ça avait de quoi faire des jalouses ! Bon, ce n'était pas le cas pour Eden puisqu'elle pouvait modifier son corps autant qu'elle le souhaitait, du coup, elle n'était jamais grosse ! Sauf quand elle avait envie de l'être. Mine de rien, c'était bien pratique d'être métamorphomage !

La demoiselle était occupée à lécher le chocolat qu'elle avait sur la bouche lorsqu'elle entendit rire le brun qui était en face d'elle. En l'entendant, elle cessa immédiatement son petit manège et perdit, momentanément son sourire, elle n'apprécia pas du tout de l'entendre rire. Monsieur cherchait de la compagnie mais il se permettait de rire quand elle essayait de le séduire ? Ce genre de comportement ne lui plaisait pas du tout, mais alors pas du tout. Elle savait qu'elle était susceptible – d'ailleurs elle le vivait très bien – mais elle estimait que n'importe qui se serrait froissé face à tel comportement ! Parce que oui, le brun se comportait comme un bougre !

- Et bien puisque vous voulez faire de nouvelles connaissances, je vais vous laisser aller à la rencontre de tout ce beau monde ! Lui dit-elle avec un sourire purement professionnel.

Elle vexée ? Bien sur que oui ! Terminant son éclair, elle reprit sa place de son côté du comptoir et s'éloigna de lui pour aller voir Gavriil. Lui au moins la comprenait et ne risquait pas de la contrarier ! Fulminant contre le brun qui ne savait pas ce qu'il voulait, elle rejoignit son blond – ou plutôt blonde pour la soirée – et l'aida à servir les autres clients en essayant de retrouver un état normal.

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