Janvier sonnait la nouvelle année. J'espère profondément que tout ne sera pas aussi sombre cet année, bien qu'elle ai mal commencée. J'ai passé la moitié de l'an dernier entre le quartier général et St Mangouste. Je ne compte plus les heures supplémentaires et généralement c'est dans ces moments là que je commence à être exécrable avec les gens. J'ai déjà tendance à être peu bavard, mais quand je le deviens c'est pour assassiné le premier venu qui me fait chier. Dur et peu diplomate, il semblerait que se soit moi. Il est tard, on doit être en plein milieu de la nuit et je n'ai pas dormi depuis trente-six heures au moins. J'ai essayer à travers quelques pauses, mais sans réussir, parce que dans mes rêves je revois sans cesse la mort de ma mère et cette vision de me hante. Je me sens tellement coupable de ne pas avoir tenté de la sauver que je n'arrive pas à vivre normalement depuis ça. Je repense sans cesse au type qui l'a tué et n'ai que son image en tête avec une envie immense de vengeance. Je marche vers une chambre d'un patient qui a été empoisonné il y a quelques heures avec une potion dangereuse, lorsqu'on cours vers moi et m'apostrophe:

« Mr Jefferson! Vous êtes demandez au niveau 4, ça fait vingt minutes qu'on vous cherche. Un patient s'est fait attaqué par des théières ensorcelés.»

Sans savoir réellement pourquoi je me suis mis à rire en ayant la vision qui s'imposait à moi. La jeune demoiselle en face de moi interloqué et visiblement outrée me lança un regard accusateur. Elle n'avait visiblement pas la même image que moi en tête. C'était plutôt amusant à mes yeux de voir des théières se rebeller  contre son enchanteur. C'était amusant à mes yeux et ce genre de situation me faisait toujours sourire et ça n'a jamais plu à mes collègues que je puisse autant me moquer des accidents qu'il y avait ici. C'était plus fort que moins même si je savais à quel point ça pouvait être dangereux. J'avais bien le droit de trouver ça amusant. Le sorcier se croit tellement supérieur qu'il fait des bêtises idiotes comme de croire que tout pourrait lui obéir et cela donne des accident stupide comme celui des théières.

« Rho ne faites pas cette là vous n'avez aucune imagination vous. J'y vais et préparez moi une tasse de thé, sans vous faire attaquer.»

J'ai souris amusé par tout ça. Je me suis rendu au niveau quatre et j'ai soigné ce patient d'une vingtaine d'année visiblement perturbé par cette attaque minime. Il avait des blessures légères et ce genre d'intervention me rendait furieux. Je pourrais m'occuper d'autres cas plus important que ça et il faut pourtant que je me coltine ces patients. Ça me rend dingue. Je sors de la chambre et me rend au salon de thé où je recroise la demoiselle de tout à l'heure. Elle me tends ma tasse en me lançant un regard mauvais et s'en va. Je  souris toujours amusé par son intervention. J'allais prendre ma pause lorsque la demoiselle est revenue vers moi avant qu'elle ne dise quelque chose je lui ai dit.

« Vous m'oubliez si c'est encore une attaque de théières.»

Elle s'est arrêtée m'a regarder et elle est ressortie. Je ne sais pas ce qu'elle voulait me demander, mais je n'étais pas le seul médicomage  capable de m'occuper de ce genre d'affaires. J'ai continué de boire ma tasse sans faire attention au fait qu'une collègue était là et que je la connaissais parce qu'elle faisait partie aussi des résistant comme moi bien qu'on ne se soit jamais apprécié elle et moi.

J'ai tout de suite su qu'Hazel mettrait son grain de sel dans ce qui venait d'arriver. Je me suis contenté de haussé les épaules avec un petit sourire narquois. Ce n'est pas de ma faute si les sorciers sont stupides tout de même. J'en ai assez des cas minimes. Depuis le temps que je suis ici j'avais imaginé m'occuper de cas plus grave qui seraient beaucoup plus intéressants. Là je n'avais droit en ce moment qu'a des bêtises et ayant travailler dessus toute la journée je commençais à saturer alors ça ne me faisait rien du tout qu'elle m'attaque sur le fait que je refusais un dossier. On ne s'entendait pas de toute façon, même au quartier général, on avait toujours des avis différents pourtant on était dans le même camp, mais on ne pouvait pas se voir, c'est ainsi parfois on ne sait pas pourquoi mais on ne supporte pas la personne que l'on a en fasse de nous et que l'on connaît depuis longtemps. C'est plus fort que moi. J'ai du mal avec elle et je crois que ça ne changera pas demain la veille.

« Si ça t'amuse te d'occuper d’imbécillité pareil je te les laisse volontiers.»

Je ne m'étais pas engager pour ce genre de cas, non ce que je voulais était plus intéressant et moins idiot. J'ai toujours détesté voir débarquer tout ces gens qui se croient tout permis, toutes ses personnes qui pensent qu'ils peuvent tout faire avec la magie et qui se trompent royalement, ces personnes qui font des tas d'expériences sans avoir l'intelligence pour et qui finisse par se blesser et accourir ici alors qu'on aimerait juste s'occuper de cas sérieux.

« Et puis entre nous si on avait vraiment besoin de moi pour cette affaire elle aurait insisté. Alors oui je savoure mon thé pendant que ces idiots se font attaquer par des théières. C'est leur problèmes si se sont des crétins.»

Il était rare que je parle autant, mais j'en avais assez qu'on me prenne de haut. Hazel aimait peut-être étudier ce genre de cas, mais pas moi. Je commençais à me demander si je n'aurais pas mieux fait de faire auror, au moins je n'aurais pas eu de scrupule à m'en prendre aux mages noirs, je n'aurais pas eu de remontrances pareil à être si odieux parfois. Je n'étais pas certain cependant qu'elle soit de mon avis quand au fait que se soient des crétins, mais peu m'importait. J'avais juste envie qu'on me fiche la paix durant quelques minutes, que je puisse me préparer à cette longue nuit ennuyeuse qui m'attendait. Je suis généralement passionné par mon métier, mais en ce moment avec ce qui me trotte dans la tête ce n'est plus vraiment le cas et je crois que ça se voit. Elle ne sait sans doute pas ce que j'ai en tête et ne le saura sans doute jamais, du moins pas autant que je n'agis, mais j'ai conscience que se sera dangereux et que je risque de me faire prendre, mais peu m’importe, j'attends ma vengeance depuis tellement de temps que ça m'est égal et que je ferais tout pour l'accomplir, quoi qu'il m'en coûte et ce même si ça doit mettre notre camp en danger, d’où le fait que je ne lui en parle de rien, de toute manière on ne s'est jamais rien dit alors ce n'est pas aujourd'hui que ça va changer.

Une fois de plus nous ne nous comprenions pas. Je n'avais pas à lui rendre de compte, ce problème de théière attaquant son propriétaire me mettait hors de moi et me rendait un peu cynique, un peu dur avec les gens, mais après tout ils n'ont cas faire attention et ne pas faire n'importe quoi. Ce n'est pas parce qu'on est sorcier que l'on peut tout faire et c'est toujours sur nous médicomages qui aimeraient tant s'occuper d'autres cas plus importants que cela retombait, une chance j'avais ce type à suivre avec sa maladie étrange, vu son comportement il le méritait peut-être, quoi qu'il en soit pour revenir à nos moutons Hazel m'agaçait à être si parfaite à vouloir toujours tout bien faire. J'ai ricané lorsqu'elle me rappela le serment que l'on avait du faire avant d'être nommé médicomage.

« T'es bien rêveuse, je te pensais plus intelligente que ça. Si tout le monde se fiait à ça franchement on aurait pas fini avec ce genre de conneries.»

C'est bien joli des belles phrases, encore faut-il que les personnes soient réellement dans le besoin, on n'est pas tous des saints, et moi moins que les autres. Je suis médicomage pour les vrais cas, pas pour ceux qui nous font perdre notre temps. J'aurais sans doute été le même médecin chez les moldus, voulant surtout s'occuper des maladies plus graves, de vouloir vraiment sauver les gens et trouver des solutions, pas pour m'occuper des petits bobos. La façon dont elle me parle de Grey, me fit penser qu'elle me croyait coupable de son sort. Je ne le portait pas dans mon cœur certes, mais je n'avais rien à voir avec le fait qu'il soit ici.

« Je ne suis pas responsable de toutes ses attaques si c'est ce que tu veux savoir, je ne suis pas assez crétin et je viserais bien plus haut que ces crétins d'aurors et évidement que son cas m'intéresserait, même s'il mérite sûrement ce qui lui arrive.»

Il n'y avait aucun doute que pour moi tout ceux qui travaillaient pour le ministère étaient des traîtres, enfin je commençais à comprendre que ce n'était pas le cas de tous, mais la plupart l'était encore. Je n'arrivais pas à me dire que ça pouvait être autrement, enfin en voyant Hope je commençais à le croire, mais il me faudrait du temps pour l'admettre entièrement. J'aurais démissionné si j'avais du choisir à travailler pour un gouvernement que je n'appréciais pas.. J'ai du mal à comprendre ce qui retient les autres, leur travail bien sur, mais à quoi bon s'accrocher à quelque chose qu'on est pas sur de garder? Je vois les choses d'une drôle de façon je le sais bien, mais je ne peux pas m'en empêcher. J'ai toujours été très méfiant de tout, en partie à cause de ma famille alors bon ce n'est pas aujourd'hui que ça changera.

« Et ne dit pas que je suis odieux, s'il s'est fait attaqué c'est qu'il y a une raison.»

Oui j'anticipais, autant qu'elle sache que je n'éprouvais aucune honte à dire de tel choses. Mes jugements sont souvent implacables alors je ne m'attends pas à ce qu'elle comprenne et ce n'est pas vraiment ce qui importe pour le moment.

Hazel avait le don de me mettre en rogne, ce n'est pas vraiment un don c'était plutôt une habitude et forcément le ton de ma voix n'était pas amicale et la serveuse semblait avoir remarqué quelque chose d'anormal. J'ai levé les yeux au ciel agacé par cette situation, c'est vraiment un enfer de ne plus pouvoir s'exprimer comme on veut depuis qu'il y a ce fichu gouvernement. S'il y avait un problème … j'avais presque envie de rire si la situation ne m'agaçait pas à ce point. Un désaccord professionnel, laissez-moi rire, bon ce n'est pas tout à fait faux, tout ça parce que j'ai refusé de rendre soin d'un patient, il en faut si peu pour être en désaccord. J'avoue que j'aurais du être plus prudent dans le choix de mes mots, mais franchement il n'y avait personne autour de nous et puis j'assume entièrement mes propos, peu m'importe ce qui pourrait m'arriver, évidement je ne tiens pas à ce que l'on découvre notre secret, mais je ne supporte pas devoir me taire non plus.

« Oh ça va il n'y a personne, ce n'est pas comme si on était au ministère.»

Oui j'avais largement tord, mais peu m'importait, je n'avais pas envie de lui faire mes excuses pour quelques mots en l'air et puis je n'ai jamais été du genre à m'excuser. Quand à ses accusations, je suis persuadé que ça en est vu la façon dont elle m'en a parlé, je me sens légèrement vexé qu'elle puisse me penser responsable. J'aurais pu leur demander d'attaquer quelqu'un, mais pas n'importe qui comme je venais de le lui dire. J'ai une cible particulière à l'esprit, mais ça il ne vaut mieux pas qu'elle le sache. Hazel était une bonne résistante, elle a ce côté directionnel qu'on ne lui soupçonnerait pas, mais je préfère garder certaines choses pour moi. Elle m'en voudrait beaucoup de m'attaquer à un ministre de la coopération magique. Sa dernière phrase me vexa encore plus, comment peut-elle me demander ça? Je ne serais pas là si ce n'était pas le cas.

« Évidement sinon je ne serais pas ici et comment veux-tu que je me souvienne de tous les noms de gens que l'on croise, ça pourrait être n'importe qui, attendons de voir s'ils recommencent et à ce moment-là on aura une discussion avec eux pour délier leur langue.»

Elle n'avait pas tort quand aux risques que l'on courraient, c'était dangereux de s'en prendre comme ça aux aurors, ça pourrait éveiller les soupçons sur notre groupe, même si on a encore la chance d'être bien protégé et qu'en tout ce temps on n'a pas été découvert, j'espère que ça continuera comme ça, sinon on risque fortement d'être gêné et de ne plus pouvoir agir pour notre cause et se serait une mauvaise chose, les plus opprimés ne peuvent pas restés comme ça, c'est pour eux que l'on doit continuer, pas seulement pour me venger, même si ça reste une raison de mon arrivé ce n'est pas suffisant pour tout lâcher d'un coup, certain n'ont pas la chance que l'on a.

J'aurais du être plus discret, je le reconnais, maintenant je n'ai jamais été capable de tenir ma langue. J'ai toujours besoin de dire ce que je pense, tant pis si ça ne plaît pas. Je sais bien que par les temps qui courent c'est un peu dangereux, mais peu importe. Je ne me tairais pas simplement pour faire plaisir, ça ne serait pas moi et je n'ai pas envie d'être quelqu'un d'autre. J'hausse un sourcil lorsqu'elle me fait part de l'idée d'un autre groupe de résistants. Ce n'est pas si improbable, ça expliquerait pas mal de choses.

« Ce n'est pas impossible, mais s'ils doivent savoir qu'on est là aussi, pourquoi ne nous contacteraient-ils pas si nous avons pratiquement les mêmes intérêts? C'est un peu étrange, ou alors c'est tout simple des jeunots de notre camps qui s'amusent à jouer au plus fort et dans ce cas là il faut qu'on leur dise deux mots histoire qu'ils ne nous attirent pas trop d'ennuis.»

Je ne peux pas lui dire encore que je ne suis pas contre le fait d'attaquer les aurors, en fait en attaquant les aurors et d'autres personnes, ont marquerait aussi les esprits, mais on passerait surtout pour des meurtriers ou pour des tortionnaires on l'est déjà un peu aux yeux de certains, mais ce n'est pas vraiment ce que l'on recherche, enfin je suis un peu un cas à part pour ce sujet, mais c'est une autre histoire. Je n'ai pas envie que l'on devienne un groupe de tyrans. Ce n'est vraiment pas le but de nos missions. Nous sommes pour la liberté, pour l'égalité c'est très différent.

Je me suis presque retenu de lui répliquer que je m'occupais de beaucoup de chose dans le quartier général, qu'elle n'était pas toute seule parce qu'on était tout un petit groupe à s'occuper des tâches les plus importante, mais mieux vaut que je me tais. Je ne suis pas sur qu'elle apprécierait le ton que j’emploierais. Je suis bien conscient qu'en ce moment je m'éparpille et ça se ressent, je suis assez préoccupé par ma petite vengeance personnel et ça jamais elle ne doit le savoir.

« Je m'en occuperais. Donne moi les noms et j'irais leur parler. Pour le reste tu sais bien que tu n'es pas seule. »

Pour une fois je n'ai pas été méchant, une grande première, c'est un jour à marqué dans le calendrier, le jour où Leeroy Jefferson à été gentil avec Hazel. Un petit pas pour l'homme un grand pas pour l'humanité, non sans déconner se serait presque ça, mais il faut bien qu'elle ne se doute de rien de ce que je prépare alors autant jouer le jeu et puis je suis sincère en lui disant qu'elle n'est pas seule et que j'irai leur parler, bien-sur j'aurai ma façon de dire les choses et ils risquent un peu de se faire engueuler, mais au moins ils auront compris le message.

« Évidement.»

Je suis entré dans la résistance pour à peu de choses près les mêmes raisons qu'elle. Je ne supporte pas l'idée qu'il y ai des gens ici qui se croient supérieurs, le gouvernement dirige peut-être le pays, mais il n'a pas le droit de faire de différence entre les sorciers sous prétexte qu'ils sont né-moldus ou sang-mêlé, c'est injuste, c'est inhumain et à y réfléchir s'est plutôt eux les tyrans que nous. J'ai une autre raison évidement d'être entré dans la résistance, mais celle-ci et personnel et je ne suis pas encore près à en parler à Hazel, ni même à qui que se soit d'autre.