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 The simple answer is never what it seems - Ezéchiel

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Dante A. Lovell

Dante A. Lovell
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MessageSujet: The simple answer is never what it seems - Ezéchiel    The simple answer is never what it seems - Ezéchiel  Icon_minitimeJeu 17 Avr - 18:21



Samedi 8 Février 2014

Le soleil annonçait une journée calme, calme mais tout de même fraîche, après tout nous n'étions qu'en février, la nouvelle année ne commençait pas si mal puisqu'on avait réussit à libérer quelques nés-moldus d'un sort terrible, enfin quand je dis on, je n'y suis pour pas grand chose à vrai dire. J'aimerai leur être plus utile, mais je ne suis pas vraiment du genre à être sous le feu des projecteurs, ou plutôt d'être en «société». Je reste assez simple et sans doute trop pour mes lecteurs. C'est sans doute pour ça que mon agent avait programmé cette séance de dédicace chez Fleury et Bott, sérieusement une séance de dédicace … et puis quoi encore? Je n'ai jamais été doué pour parler en public, ni même pour être près des gens, mais je le devais pour garder le contact avec mes lecteurs, enfin ça s'est mon agent qui le dit, il est mon agent pour les deux mondes d'ailleurs, c'est l'avantage qu'il a d'être né-moldu. Quoi qu'il en soit j'avais rendez-vous à neuf heures et je suis arrivé pile à l'heure. Je n'aimais pas franchement être en retard et arrivait souvent à l'heure, rarement en retard, même si ça m'était arrivé. Une petite foule était déjà présente devant la boutique, le temps pour moi de me glisser entre tous ce gens qui m'avaient attendus et à qui j'ai pris le temps de serrer quelques mains et de sourire un peu. Je ne suis pas vraiment habitué à ce genre de regroupement.

Une fois arrivé devant le comptoir qui avait été installé afin que je suis puisse faire quelques dédicaces et photos, je me suis vraiment demandé ce qui je faisais là. J'aime bien mon métier, mais je ne suis pas très à l'aise dans la foule et le flash des appareils photos du journaliste qui était là n’arrangeait pas mon malaise alors lorsque ce fameux journaliste à commencer à poser des questions sur mon livre et surtout la question qui tue, je me suis presque décomposé sur place. « Vous parlez beaucoup d'amour dans vos livres, de ruptures également, c'est ce que vous vivez en ce moment?» Pourquoi fallait-il toujours qu'on me pose ce genre de questions évidement je devais m'y attendre, je ne parlais que de ça dans mes bouquins, bon pas seulement ils étaient aussi bourrés d'aventures, mais souvent mêlés à des histoires d'amour compliqué. Je devais sûrement passer pour ce que je n'étais pas et toutes ces questions me mettaient al à l'aise. « Ça m'est arrivé en effet.» Je n'avais pas vraiment grand chose à ajouter d'autre. J'espérais juste qu'on ne me poserait pas d'autres questions, mais je n'étais pas vraiment au bout de mes peines apparemment. Je ne pouvais pas tellement me défiler et leur dire que je n'avais pas envie de répondre se serait mal vu et sans doute suspect. J'aurai du dire à mon agent que cette séance de dédicaces était inutile, après tout j'étais tout juste connu et pas habitué du tout à ce genre de question, je préférais largement être interrogé en cours à Poudlard plutôt qu'ici à dévoiler une partie de ce que je vivais, au moins si à Poudlard je ne savais pas répondre ça n'avait aucune conséquences, ici c'était différent.
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Ezéchiel U. Crowford

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MessageSujet: Re: The simple answer is never what it seems - Ezéchiel    The simple answer is never what it seems - Ezéchiel  Icon_minitimeJeu 17 Avr - 22:22

Ezé s'était réveillé tôt. Et il n'aimait pas se réveiller tôt. Tout ça parce que son père lui avait hurlé dans les oreilles qu'il n'avait pas atteint son quota d'heures au ministère cette semaine et qu'il avait intérêt à se rattraper aujourd'hui. Non mais sérieusement ! Qui allait vérifier le temps qu'il passait là-bas ? Le principal c'était qu'il passe régulièrement pour qu'on voit sa tête ! Pas qu'il reste on ne savait combien de temps ! Il avait autre chose  faire lui ! Séduire Beny par exemple... Toujours était-il qu'il se retrouvait à devoir sortir de son lit juste à cause d'un paternel trop bruyant et insistant. Tss. La nature ne l'avait pas gâté avec un père pareil... Enfin bon il ne pouvait trop se plaindre. Question dons naturels, ça allait quand même plutôt bien de son côté...

Il s'arracha à ses couvertures à contrecœur, s'habilla, avala un rapide petit déjeuner et se rendit au Ministère à reculons. Non mais vraiment ! A cette heure là il n'y avait presque personne, alors à quoi ça servait d'y aller ?! Il s'installa à son bureau en maudissant sa famille et toutes les générations passées des Crowford. Qu'est ce qui lui avait foutu un géniteur comme ça ?! En plus il n'avait rien à faire. Ses employés faisaient tout à sa place, si c'était pas beau ça ! Il les avait bien dressés... Enfin il restait quand même quelques papiers à signer. Pft. Il attrapa une plume et fixa le petit tas de feuilles devant lui. Oh et puis zut. Juste un petit tour en ville, ça ne pourrait pas lui faire de mal. Et son père n'en saurait rien. De toutes façons, même s'il savait, ça ne changeait rien.

Il sortit de son bureau de meilleur humeur et quitta le ministre pour le chemin de traverse. Il allait acheter un livre à lire pendant qu'il « travaillait », voilà. Comme ça on ne pourrait pas venir l'embêter comme quoi il n'avait « pas atteint son quota ». Il se dirigea donc vers Fleury et Bott où il entra... Et constata avec horreur que la boutique était pleine de monde. Non mais quoi ? Merlin avait décidé de l'embêter aujourd'hui, ce n'était pas possible autrement ! Mais il le voulait son livre lui, sinon il allait s'ennuyer ferme ! Et puis s'il passait au manoir en chercher un, son père ne le manquerait pas...

Il poussa sans scrupule la masse de gens qui l'empêchait de passer sans prêter attention à ce qui se passait autour de lui et s'arrêta devant les étagères pour se choisir un roman. Il mit un moment avant de se rendre compte qu'il connaissait une des voix qui parlait. Il fronça les sourcils et tourna la tête. Non. Merlin lui en voulait vraiment pour on ne savait quelle raison c'était sûr. … Quoique. Finalement ce n'était pas plus mal. Ça faisait des années qu'il maudissait en silence l'écrivain qui avait lâché sa Planche à Pain d'Améthyste et qui l'avait fait pleurer. Il avait même voulu lui réserver une petite vengeance de son cru mais par respect pour sa meilleure amie, il s'était abstenu. Et il s'était mis à le détester encore plus quand il avait lu par mégarde un de ses livres, qu'il l'avait bien aimé et qu'il s'était aperçu ensuite que c'était lui qui l'avait écrit. Depuis avant de choisir un bouquin, il vérifiait systématiquement le nom de l'auteur. Non mais.

Il se faufila vers l'écrivain. Il avait bien envie d'aller le voir, juste pour s'amuser. Pour le plaisir d'embêter son monde. Merlin savait qu'il adorait ça. On était en train de lui poser une série de questions qui semblaient assez gênantes pour lui, mais réjouissaient toutes Ezéchiel. Dont une en particulier qui traitait de rupture... Il laissa Dante répondre avant de se glisser derrière lui et de lui susurrer à l'oreille :

-Pourquoi cet air contrarié quand tu parles de rupture, Lovell ? Tu regrettes d'avoir plaqué Améthyste ou tu as juste mal digéré que ce soit moi qui l'ait récupéré après ?

Il ne l'avait pas « récupéré » à proprement parler à vrai dire, ils n'étaient jamais vraiment sortis ensemble, mais il avait quand même dû ramasser la jeune fille à la cuillère après ça. Et puis elle lui avoué récemment qu'elle avait été amoureuse de lui fut un temps, même s'il ne savait pas très bien quand au juste cet amour était né. Dire qu'il ne s'en était jamais douté... Mais bon. C'était du passé de toutes façons.
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Dante A. Lovell

Dante A. Lovell
administratrice

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MessageSujet: Re: The simple answer is never what it seems - Ezéchiel    The simple answer is never what it seems - Ezéchiel  Icon_minitimeVen 18 Avr - 10:35

La matinée n'aurait pas pu être pire que maintenant. Les journalistes avaient l'air de prendre à malin plaisir à me poser toutes sortes de questions dérangeante, sans doute histoire de voir quel serait ma réaction. J'en avais un peu assez, heureusement qu'ils ne m'avaient pas posé une question de politique, je me serais peut-être trahi n'étant pas habitué à ce genre d'exercices et puis mon agent m'avait déjà fait remarquer que je devais éviter de parler politique, même dans mes livres. Le cauchemar ne pouvait pas être pire lorsque j'aperçus Ezéchiel se frayer un chemin dans la foule. Il n'avait pas l'air de m'avoir remarquer, pour le moment, si seulement j'avais eu une vision de ce moment, j'aurais su quoi répondre, mais là il me prenait totalement au dépourvu et la seule chose que j'ai retenu de sa phrase fut la plus dérangeante à mes yeux et la plus douloureuse aussi. « Tu regrettes d'avoir plaqué Améthyste ou tu as juste mal digéré que ce soit moi qui l'ait récupéré après?», même dans mes visions je n'avais rien vu, heureusement d'ailleurs, mais j'étais pris au dépourvu et je crois que lui comme les autres le sentait et surtout le voyait étant donné que je devais me décomposé sur place dans un mélange de colère et de rancune. Je me suis levé et ai déclaré à la foule que ne répondrais plus à aucunes question une chance qu'il m'avait murmuré ces mots. Sous les protestations des clients de la boutique, j'ai tiré Ezéchiel par le bras l'entraînant dans l'arrière boutique.

« Tu es content de toi je parie! Tu ne pouvais pas juste fermer ta gueule pour une fois. Tu es toujours obligé de te la ramener, toi tu as jamais digéré que je sois sortis avec elle, mais t'en as bien profité on dirait.»


Je m'étais retenu de ne pas le frapper, ce n'était pas tellement mon genre de cogner tout de suite, non surtout qu'à la base a Poudlard c'était tout le temps moi qui me faisait charrier et parfois taper dessus parce que j'étais bien trop gentil. Une chance qu'ils n'aient jamais vraiment su que ma mère est cracmol. Je n'en ai jamais eu honte, mais je sais très bien où il travail et je n'ai pas envie qu'il l'apprenne, ni lui ni personne d'autres, Améthyste le savait elle … et si jamais elle le lui avait dit je crois que j'aurais une longue discussion avec elle et pas des plus agréable. J'ai toujours déteste ce type, dés le premier jour ou je l'ai vu et je crois que c'est réciproque. Je suis déjà assez remonté contre lui,il a toujours le chic pour débarquer quand il ne le faut pas. Je dois être maudit pour tomber sur lui dans ce genre de circonstance. Je pourrai tout aussi bien lui envoyer un sort à la figure, mais ça ne m'aiderai pas beaucoup, il prendrait un malin plaisir à me le faire payer et a trouver un prétexte pour me faire enfermer et ce n'était pas le moment que je me fasse enfermer, j'en sais trop sur les résistants pour ça. Calme et Zen, ça risque d'être difficile, mais c'est le seul moyen de faire en sorte que je ne dise pas de bêtises.
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Ezéchiel U. Crowford

Ezéchiel U. Crowford
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MessageSujet: Re: The simple answer is never what it seems - Ezéchiel    The simple answer is never what it seems - Ezéchiel  Icon_minitimeVen 25 Avr - 19:56

Le visage de l'écrivain se décomposa dans une douce nuance de pâleur mêlé d'une touche de grisâtre qu'Ezéchiel savoura à sa juste valeur. Charmante vengeance... Il avait tant rêvé de faire ça des années durant que pouvoir déverser sa rancune lui avait quelque chose de libérateur et jouissif. Oh il savait bien que c'était un peu mesquin de ressortir ça après tant d'années, mais ça lui faisait du bien. Et puis, ce n'était pas comme s'il était un modèle de droiture et de gentillesse. Sans compter qu'il le méritait ! Il avait fait terriblement de peine à sa Planche à Pain en la quittant comme ça sans rien dire, et si elle avait laissé passer ça, ce n'était pas son cas. Il avait la rancune tenace, et il comptait bien le lui faire savoir.

Il se laissa sagement entraîner plus loin, ravi de pouvoir discuter plus en privé. Parfait, il pourrait se lâcher comme ça. Pas comme si la foule l'aurait retenu, mais ça aurait très gênant pour l'auteur à succès et l'héritier Crowford avait tout de même un semblant de cœur. Un semblant seulement. Enfin, ça dépendait pour qui. Il s'assit nonchalamment sur une caisse de bois, écoutant ce qu'il avait à lui dire avec un sourire insolent.

-Très content oui, répondit-il sans se départir de son air impertinent. Et puis, tu devrais savoir que je ne suis pas du genre à laisser filer une occasion comme celle-là...

Il regarda ses doigts parfaitement manucurés, faisant mine d'enlever une poussière imaginaire coincé sous son ongle. Lovell était du genre à rester chez lui pendant une éternité et à ne sortir que de temps à autre -il le savait, fut un temps il s'était renseigné sur lui dans l'espoir de dégoter une information utile à son sujet- alors s'il n'avait pas profité du moment, il aurait pu être sûr qu'il n'aurait jamais pu mettre les choses au clair avec lui.

-Moi j'ai pas digéré que tu sois sorti avec elle ?
Rigola-t-il. Sûrement pas. Je me fichais pas mal de toi avant que tu la quittes. Au contraire, tu la rendais heureuse, j'avais pas de raisons de te détester. C'est plutôt toi qui a jamais digéré le fait que c'est moi qui ai eu sa première fois, non ?

Il avait dit la dernière avec un grand sourire machiavélique et laissa passer une seconde avant de terminer :

-Oh mais suis-je bête ! Tu ne le savais pas... Sans rancune, hein ?

A vrai dire, il n'était pas tout à fait certain que Dante ignorait cette dernière information. Améthyste ne lui avait jamais dit si elle lui en avait parlé ou non, mais il était prêt à parier que non.
Le plus réjouissant dans l'histoire, c'est que son interlocuteur avait recourt à la violence, non seulement Améthyste lui en voudrait -a lui, et pas à l'ancien serpentard- mais en plus il aurait une bonne raison de faire pleuvoir des ennuis sur lui sans que sa journaliste de meilleure amie ne lui demande de le laisser tranquille.
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Dante A. Lovell

Dante A. Lovell
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MessageSujet: Re: The simple answer is never what it seems - Ezéchiel    The simple answer is never what it seems - Ezéchiel  Icon_minitimeVen 25 Avr - 20:43


Si seulement j'avais eu une vision de ce moment, j'aurai pu anticiper ma réaction, anticiper ma réaction, anticiper la colère qui montait en moi comme une traînée de poudre. Je ne l'ai jamais aimé, ce n'est pas aujourd'hui que ça changera, déjà à Poudlard il me tapait sur le système. Il avait été l'un des premiers à me chercher des noises, sans doute parce que j'étais trop gentil et que j'étais toujours un peu dans mon monde, mais il avait arrêté à partir du moment où j'étais sorti avec Améthyste. Je n'avais jamais compris comme elle pouvait l'apprécier. Je ne comprenais toujours pas. Il était vraiment exécrable, mauvais et toujours près à emmerder son monde. Il n'avait pas changer, il avait toujours cet air de gamin abominable, son petit sourire qui indiquait clairement qu'il avait une idée derrière la tête, un sourire presque mesquin. Je le connaissais que trop bien ce sourire, combien de fois me l'avait-il lancer avant de me balancer je ne sais quoi à la figure, je ne sais qu'elle remarque désagréable. Il ne m'avait pas lâché, enfin sauf quand j'étais sorti avec Améthyste bien sur, mais maintenant c'était comme s'il voulait me faire payer le fait que je l'avais quitter. Comme si j'avais besoin qu'on me le rappel. Laisser filer une occasion comme celle-là … Mes poings s'étaient resserrer tout seuls, je ne me mettais pas souvent en colère et il fallait y aller pour que j'en vienne à vouloir frapper quelqu'un, mais il avait le don de me rendre dingue. Je n'aimais pas du tout la manière dont il parlait, la manière dont il insinuait les choses.

J'ai relâché un peu la pression de mes poings, je comprenais mieux pourquoi il me cherchait, mais je n'avais pas besoin que qui que se soit me rappel que je l'avais fait souffrir. Je le savais très bien et je n'aimais pas en parler pour cette raison, parce qu'après toutes ses années je me sentais terriblement responsable. Je ne m'attendais pas du tout à la suite de sa phrase. Qu'il avait eu sa première fois … quoi? Non, ce n'était pas vrai. Je ne voulais pas croire ça. J'avais toujours pensé qu'elle n'avait jamais eu personne avant moi, moi-même je n'avais eu personne avant elle, pourquoi m'aurait-elle caché un truc pareil? J'étais tellement en colère contre lui et un peu contre Améthyste. Je n'ai pas réfléchis à ce que je faisais et je l'ai attrapé par le col et  je l'ai frappé, ou plutôt cogné fortement, mon poing était venu se plaquer contre son visage, juste en dessous de l’œil. Dommage que je n'ai pas eu de visions j'aurai su viser mieux.

«T'es un beau salaud, mais ça je crois que tu le sais déjà.»

Il devait savoir je l'espérais pour lui, parce que ça voudrait dire qu'en plus d'être un salaud c'était un nigaud. Je n'étais pas vraiment calmé et mon envie de le frapper était toujours là. Dans mes yeux devait se lire la colère, ils devaient être assombris par l'envie de lui en coller une autre et de lui faire autant de mal qu'il m'en faisait en m'avouant tout ça.
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Ezéchiel U. Crowford

Ezéchiel U. Crowford
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MessageSujet: Re: The simple answer is never what it seems - Ezéchiel    The simple answer is never what it seems - Ezéchiel  Icon_minitimeVen 25 Avr - 21:35

Ah, d'après sa tête, Ezéchiel avait visé juste et l'écrivain n'était au courant. Parfait ! Appuyer là où ça faisait mal, c'était justement la spécialité de l'ancien vert et argent. Il s'était toujours targué de ne pas faire parti de ces imbéciles qui violentaient les gens juste avec leurs muscles : lui, il malmenait les autres tout en venin et en sourires. Quel intérêt de juste frapper les gens ? Bon, il ne niait pas que ça lui était déjà pour passer ses nerfs, mais le mieux c'était de voir ses victimes déprimer en l'entendant. Le pouvoir des mots, voilà quelque chose qu'un écrivain devrait bien comprendre !

En parlant d'écrivain... Apparemment, il l'avait mis vraiment en colère. Quoi de plus normal ? Lui aussi l'aurait été à sa place. C'était sûrement très désagréable. Mais ce n'était pas comme si c'était lui qui avait voulu dépuceler sa meilleur amie ! Elle était venu le trouver un soir pour lui demander de la faire, parce qu'elle avait confiance en lui et qu'elle savait qu'il ferait ça bien. Et Merlin oui, qu'il avait fait ça bien ! Il s'apprêtait justement à lui raconter les détails quand Dante l'attrapa par le col. Allons bon, voilà qu'il craquait ! Il l'aurait cru plus endurant que ça. Pourtant il fallait croire qu'il s'était trompé. Il devait vraiment avoir touché un point sensible. Peut-être était-il encore amoureux de sa Planche à Pain ? Si c'était le cas c'était assez risible.

Il se crispa dans l'attente du coup qui ne manqua pas d'arriver, droit dans le haut de sa pommette. Bien, ce devrait être assez visible... La douleur se répandit rapidement et il se massa légèrement la joue. Hum. Ça aurait pu être pire. Quand même. Lui, Ezéchiel Uriel Crowford, se faire frapper par un écrivaillon. S'il ne l'avait pas anticipé, il aurait presque pu être surpris. Mais bon, c'était plutôt logique de vouloir donner un coup de poing à la personne qu'on détestait. Ça ne l'empêcha pas de lui servir un magnifique sourire digne de Lucifer.

-Hum, je ne pensais pas que la première fois d'Améthyste t'importait tant que ça... Si ça peut te rassurer, c'est pas la seule fois où on l'a fait tous les deux
.


Histoire de remuer le couteau dans la plaie. Il fallait bien qu'il se venge du coup de poing. Il eut un sourire ironique en entendant sa remarque.

-Oh oui je le sais. On me le répète assez souvent. Mais tu sais... Pour moi « salaud » ça sonne à mes oreilles comme... Une douce mélodie harmonieuse... Et j'aime entendre cette mélodie. Alors tu sais quoi ? Pour chaque coup que tu me donneras, ce sera un problème de plus pour toi. Je commence par quoi ? Ta sœur ? Apparemment tu as l'air d'y tenir...


Parce que bon, se faire frapper, d'accord, mais rester les bras croisés sans aucune représailles, non. Hors de question même. Il n'était pas n'importe qui, et s'il commençait à laisser passer tous les coups qu'il se prenait, il ne tarderait pas à se faire arracher les yeux par tous ceux qui le haïssaient. Déjà qu'il n'avait rien dit la fois où Hope l'avait giflé... Mais bon, il l'avait mérité. Quoique, là aussi c'était mérité, sauf que la différence, c'était qu'il appréciait la blonde et pas Dante. Et puis, tant pis pour lui. Ce n'était pas comme s'il ignorait les conséquences qu'aurait son geste... Mais bon, il voulait bien lui laisser une chance, parce qu'au fond de lui, il lui restait peut-être une once de gentillesse.

-Enfin... Ta sœur pourra aller bien... Si tu t'excuses. Sinon, je ne garantis pas de sa sécurité... C'est fou comme il arrive vite ds accidents non ?

Bon, des accidents qu'il lui arriver de provoquer évidemment, mais des accidents quand même... Et il n'aurait aucun scrupule à le faire. C'était un Crowford tout de même....
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Dante A. Lovell

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MessageSujet: Re: The simple answer is never what it seems - Ezéchiel    The simple answer is never what it seems - Ezéchiel  Icon_minitimeDim 27 Avr - 22:17

J'aurai du savoir me contrôler, mais c'était impossible avec lui. Il appuyait tout le temps là où ça faisait le plus de mal, il devait prendre un malin plaisir à voir que je n'étais pas au courant, à savoir qu'elle m'avait fait des cachotteries, bon j'avais mon compte de cachotteries aussi, comme le fait que je suis voyant, mais ça n'empêche pas qu'elle aurait au moins pu me dire ça. J'avais cru être le premier, ça avait eu de l'importance parce qu'elle était la première pour moi aussi, mais visiblement, je me trompais sur son compte depuis le début et c'était blessant à un point que tout mon passé me paraissait être un énorme mensonge. Je n'avais pu me retenit de le frapper. C'était plus fort que moi et tant pis si Améthyste me disait quelque chose. J'ai bien compris que son cher meilleur ami avait plus d'importance que moi, j'ai bien compris qu'elle me laissait aux oubliettes alors je me fichais totalement des conséquences que ça pourrait avoir. Je déteste qu'on me prenne pour un idiot et je refuse de ne pas agir.

Sa remarque suivante me fit le même effet que la première. Comme s'il ne s'attendait pas à ce que ça me touche, contrairement à lui j'avais un cœur, oui même si j'avais été assez cruel avec Améthyste, même si je lui avais caché une petite chose, j'ai un cœur qui ne cesse battre pour elle, mais qui depuis quelques temps commence à se briser de plus en plus. J'avais été idiot et je le savais, je me sentais encore plus idiot à présent. Je n'ai pu m'empêcher de le frapper une seconde fois, au même endroit, de toutes mes forces, la colère ne disparaîtrait pas comme ça, pas tant qu'il me chercherait, pas tant qu'il prendrait un malin plaisir à torturer mon esprit. J'aurai pu le frapper encore longtemps, mais je ne suis pas quelqu'un qui apprécie la violence, sur le coup ça fait juste de bien, maintenant je devais le laisser parler et essayer de me calmer, sinon je suis sur qu'il trouverait un moyen de me faire avoir des ennuis, plus grave que de me faire engueuler par améthyste, après tout il travail quand même au ministère.

Je lui tournais le dos, essayant de me contrôler et de rester calme, le poings crispés, les mains légèrement tremblantes, je bouillonnais à l'intérieur, mais se serait bête de m'en prendre à lui, l'envie de m'en manquait pas, mais au fond il n'en vaut pas la peine. J'ai tourné la tête vers lui, lorsqu'il a émis l'éventualité qu'il pourrait s'en prendre à ma sœur. Je me fichais qu'il n'en ai rien à faire qu'on le traite de salaud, même si s'est plutôt rare d'avoir à faire à un salaud qui s'assume, ça ne m'étonnait même pas de lui, mais qu'il puisse vouloir s'en prendre à quelqu'un que j'aimais par dessous tout ne me plaisait pas du tout. Sans trop réfléchir, j'ai sortir ma baguette en le pointant, je ne savais pas encore réellement si j'allais vraiment lui jeter un sort, mais il le méritait. Personne ne toucherait à ma sœur, ni à ma famille. Personne, pas même lui.

« Tu touche à un seul de ses cheveux et je te jure que je t' envois en enfer. C'est entre toi et moi et personne d'autre.»


Je n'avais pas bougé pointant ma baguette sur lui à quelques centimètres de l'endroit ou je me trouvais. Je ne plaisantait pas, si jamais on touchait à ma sœur, j'étais près à m'en prendre à tout ceux qui serait impliqués. Il n'y a rien de plus important pour moi que la famille alors forcément, ma menace était réel et mon ton l'indiquait clairement ancien que mon regard assassin fixé sur lui. Je ne suis peut-être qu'un écrivain, mais je sais comment on tue et je n'aurais pas peur de le faire.
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Ezéchiel U. Crowford

Ezéchiel U. Crowford
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MessageSujet: Re: The simple answer is never what it seems - Ezéchiel    The simple answer is never what it seems - Ezéchiel  Icon_minitimeDim 4 Mai - 14:59

Ézéchiel n'avait jamais été du genre à se laisser faire. Il avait horreur qu'on lui marche sur les pieds et qu'on bafoue sa fierté, et ceux qui le faisaient s'en rendaient très vite compte. Son propre père en avait fait l'expérience un jour où il avait cru nécessaire de remonter les bretelles de son fils parce qu'il avait fait pleurer la fille d'un de ses invités. Il s'en était très vite mordu les doigts et n'avait plus jamais cherché à intervenir dans sa vie. A part pour le forcer à aller travailler au ministère hélas...

Or voilà que Dante le frappait. Deux fois en plus. Il avait osé remettre ça ! Le regard que l'ancien serpentard lui lançait était plus glacial qu'il ne l'avait jamais été. Oh il voulait jouer à ça ? Très bien. Il aurait dû savoir qu'il finirait perdant dans cette histoire... Mais il ne pouvait nier que quelque part, il avait espéré qu'il ferait quelque chose de ce genre. Comme ça, ça lui ferait un bon prétexte pour lui faire payer. Depuis le temps qu'il attendait une occasion et qu'il guettait un faux pas... Apparemment, le moment était enfin venu. La lueur de tristesse douloureuse qui brillait dans ses yeux indiquait qu'il avait visé juste, et cale ne pouvait l'empêcher de le faire se réjouir. Ça valait bien deux coups de poings... D'autant plus que ça lui permettait de se venger.

Un sourire froid et menaçant se dessina sur ses lèvres en attendant ses paroles. Ainsi c'était entre lui et l'écrivain et personne d'autre ? Mais lui n'était pas d'accord avec cette règle du jeu. Il n'était pas du genre à accepter quelque chose qu'on lui imposait, et encore moins à respecter un quelconque règlement. Il n'avait jamais pris la peine de suivre celui de Poudlard d'ailleurs. Il faisait ce qu'il voulait, quand il voulait, et personne ne pouvait lui retirait ce droit qu'il s'était arbitrairement octroyé. Alors jouer fair-play ? Certainement pas. Ce n'était pas son genre de faire dans l'honorabilité. Dans une vengeance, tous les moyens étaient bons pour faire souffrir, et ça, il l'avait appris dès son plus jeune âge.

Il posa son regard de glace sur la baguette que l'auteur pointait sur lui. L'imbécile... Ézéchiel était un pro des duels sorciers, il adorait ça et gagnait toujours, à deux exceptions près. Ce qui faisait sa force dans se domaine, c'était sa rapidité à sortir sa baguette et son habileté dans les sortilèges informulés, sans compter son expérience. Ses doigts se refermèrent sur son arme et en moins de temps qu'il n'en faut pour jurer, il lui lança un impedimenta bien senti qui le fit s'écraser contre le mur d'en face. Sans attendre qu'il se relève, l'héritier posa son pied sur sa poitrine pour l'empêcher de bouger et lui arracha sa baguette des mains, pointant les deux instruments sorciers sur lui.

-On ne menace jamais un Crowford, Lovell, fit-il d'une voix polaire. Quand à m'envoyer en Enfer... Tu aurais du mal, j'y suis déjà depuis bien longtemps. Maintenant, tu devrais prendre garde à ce que je t'y attire pas... Parce que ce serait très tentant. Alors si tu veux pas que je touche aux cheveux de ta sœur, à toi de faire le nécessaire pour que j'en arrive pas là... En attendant...

Il fit rouler la baguette de l'écrivain entre ses doigts avant de l'attraper à deux mains et de la casser en deux.

-Je crois que t'as plus besoin de ça. Après tout, tu préfères utiliser tes poings alors quel importance que n'aies plus de baguette ? Un sorcier qui ne l'utilise pas ne mérite pas ça. D'ailleurs... Tu mérites même pas d'en être un, de sorcier. Alors fais moi plaisir, et dégage de ma vue.

Il enleva son pied et recula un peu pour le laisser se relever et -il l'espérait- partir avant de lâcher les deux bouts de bois qui avaient été une baguette quelque minutes auparavant.
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Dante A. Lovell

Dante A. Lovell
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MessageSujet: Re: The simple answer is never what it seems - Ezéchiel    The simple answer is never what it seems - Ezéchiel  Icon_minitimeDim 4 Mai - 21:35

J'aurai aimé avoir une vision de ce moment-là, j'aurai su ce que j'aurai eu faire, j'aurai changer les choses, mais avec des si … et puis je n'ai pas de visions sur commandes. Je ne contrôle pas du tout mon don, personne ne peut réellement m'aider, puisque je n'en ai jamais parler à personne, même pas à ma sœur, même pas à ma famille, ils pensent tous que j'ai de l'intuition. La bonne blague … je n'ai jamais vraiment eu d'intuitions, sinon j'aurai deviné aussi ce qu'Ezéchiel avait derrière la tête et ce n'était pas le cas. Je n'ai rien vu venir. Je ne m'étais pas attendu à ça, pas attendu à être si en colère contre lui, mais ça faisait tellement de mal de savoir que ma petite amie … enfin mon ex-petite amie m’aie caché ce genre de choses. Je croyais en elle, je pensais que je pouvais avoir confiance au fond je ne l'ai peut-être jamais pensé, sinon je lui aurais dis que j'étais voyant et elle ne le sait toujours pas.

Au moins on était d'accord sur une chose, l'enfer il y était déjà. S'il en avait conscience pourquoi jouait-il à ce jeu-là ? Je ne comprendrais jamais. En tout cas j'avais le souffle coupé par le sort qu'il m'avait envoyé, expulsé contre les caisses en bois des archives de la librairie, je me sens minable. Pourquoi est-ce que je ne lui avait pas jeté un sort le premier ? Parce que je savais qu'Améthyste me crierait dessus pour avoir fait du mal à son meilleur ami … enfin sans doute qu'elle me crierait dessus aussi pour les coups de poings, mais jamais je ne me serais permis de lui envoyer un sort sans qu'il n'y ai une raison plus importante qu'une simple jalousie, qu'un simple règlement de compte. Je ne suis pas assez fou pour ça, je ne suis pas comme lui et en même temps il peut très bien me faire arrêter pour tentative d'attaque ou je ne sais quoi , je suis sur qu'il aurait trouvé un truc. Je m'attendais encore moins à la suite. Ma baguette brisé en deux, perdue à jamais. Je me suis décomposer sur place, comme si on venait de s'en prendre à quelqu'un, au fond une baguette fait parti d'un sorcier elle est toujours là avec nous. C'est ça qu'on ressent alors quand on est humilié, quand on est considéré comme non-sorcier? Apparemment …

Je le regarde savourer sa victoire. Ça ne s'arrêtera pas là et pourtant je ne peux pas faire grand-chose. Est-ce qu'il sait que ma mère est cracmol? Est-ce qu'il sait que ses remarques sur le fait que je ne mérite pas d'être sorcier m'ont toujours habités? Non sans doute pas. Comment peut-il croire que j'ai n'ai pas cru un instant avoir eu de la chance d'être un sorcier? Lui ne sait pas ce que ça fait de se sentir anormal, de se sentir différent. Je n'ai même pas envie de riposter, ça ne servirait à rien. Je me contente de me relever dignement, ce n'est pas lui qui me rendra lâche et que me verra partir la tête basse, je partirais la tête haute, même humilié. Je ne prends même pas la peine de récupérer les morceaux de ma baguette, je sais qu'elle est irréparable et je transplane directement chez moi, où je pourrai m'enfermer tranquillement sans qu'on ne me demande de compte. Ils ne veulent plus me voir et bien ils auront ce qu'ils veulent.

Fini pour moi
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Ezéchiel U. Crowford

Ezéchiel U. Crowford
sorcier(e)

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MessageSujet: Re: The simple answer is never what it seems - Ezéchiel    The simple answer is never what it seems - Ezéchiel  Icon_minitimeLun 5 Mai - 19:45

Devant lui, Dante n'en menait plus très large. Le regard qu'il avait eu en le voyant casser sa baguette, Ezé le connaissait bien. Il le connaissait parce qu'il avait vu le même à peine un mois auparavant, sur une personne qu'il chérissait plus que tout. Pendant une seconde, il cru voir Beny allongé par terre à la place de l'écrivain et son cœur rata un battement. L'ancien poufsouffle avait pleuré à ce moment là, mais même sans ça il aurait su que la perte de sa baguette l'avait beaucoup affecté. Pourtant Beny n'était pas un grand sorcier, loin de là, et il n'était pas l'homme le plus attaché à la magie qui soit. Mais il avait souffert de cette perte. L'héritier Crowford avait détruit deux baguettes en un mois. Bon, pour ce qui concernait le glacier, ça n'avait pas été volontaire mais quand même...

Alors qu'il fixait silencieusement l'auteur à succès, il sentit la culpabilité l'envahir. Il secoua la tête. Non, ça n'allait pas ! Pourquoi devrait-il regretter ? Il l'avait cherché après tout ! Il devait bien se douter qu'un sang-pur de son rang ne resterait pas sans rien faire si on le frappait ! C'était on ne pouvait plus logique ! D'autant plus qu'il l'avait menacé ! Sans oublier que Dante avait souffrir Améthyste, et que ça il ne le digérait toujours pas... Quand il l'avait vu venir vers lui, me visage couvert de larmes et se blottir dans ses bras pour chercher du réconfort, il s'était juré de se venger. Oui mais voilà, ce n'était plus pareil maintenant... Le temps avait passé et il avait changé... Un peu. Disons que le contact de Beny avait tendance à l'adoucir... Même s'il prenait bien soin de le cacher à quiconque. Il n'y avait que sa Planche à Pain qui le savait et c'était bien suffisant.

Jusqu'à ce qu'il parle au glacier, il ne se souciait guère de ce que pouvaient penser les autres. Les blesser ? Rien à faire. Du moment que lui s'amusait, tout le monde pouvait aller en enfer. Il n'avait jamais essayé de se mettre à la place des autres... Et maintenant. Maintenant. Tout avait changé... Voilà qu'il se retrouvait avec un cœur sensible ! Non, impossible. C'était juste parce qu'il voyait son brun à travers l'écrivain...

Il se demanda ce que lui aurait ressenti si on avait agi ainsi avec lui. Sans aucun doute il aurait voulu tuer la personne qui l'aurait humilié comme ça. Mais s'il n'avait rien pu faire, comme c'était le cas pour Dante... Il se serait senti terriblement frustré. Enfin, ce n'était pas une surprise. Après tout, il avait toujours eut conscience qu'il n'aurait pas pu se supporter s'il avait été quelqu'un d'autre et qu'il s'était rencontré. Il savait bien qu'il était un connard, il le revendiquait même. Il n'avait jamais regretté aucun de ses actes, et pourtant, il lui été arrivé de faire bien pire que de rompre en deux une baguette. Mais là... C'était différent. Dante lui rappelait Beny... Et lui. Oui, il se voyait dans l'écrivain et ça l'énervait atrocement. Parce qu'il sentait que l'ancien petit ami d'Améthyste était toujours amoureux d'elle, et ça lui rappelait son amour désespéré pour le poufsouffle, qu'il avait étouffé pendant presque dix ans, fuyant tout contact avec lui en se disant que... ça lui passerait. Mais ça ne passait pas. Et il était presque sûr que pour l'auteur, il en allait de même...

Or il avait horreur de ça, se retrouver dans une personne. Ça le troublait tellement qu'il lui fallu un moment pour se rendre compte qu'il était seul. Il donna un grand coup de pied dans une caisse à côté de lui, de frustration contre lui-même, et transplana. Il avait bien besoin d'un petit réconfortant et sa Planche à Pain serait à même de lui remonter le moral.
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