J'AI DE LA PERSONNALITÉ › Sendre est quelqu'un de très simple qui n'est pas du genre à se prendre la tête inutilement. Il prend la vie comme elle vient et si quelque chose ne lui va pas et bien, il le fait savoir ou s'efforce de l'ignorer. Il est très proche de sa mère et de sa petite sœur pour qui il serait prêt à faire n'importe quoi. Pour lui, la famille est une chose très importante et qui compte beaucoup à ses yeux. D'ailleurs, il passe beaucoup de temps avec sa sœur et s'occupe d'elle dès qu'il en a l'opportunité. L'un de ses passes temps favori est de jouer avec elle et il doit bien avouer qu'elle fait preuve d'une imagination remarquable en matière de jeu.
Avec le reste de la population, Sendre ne se prend pas non plus la tête. Soit il apprécie une personne, auquel cas il sera gentil et attentionné avec cette personne, sinon, il se contente d'ignorer les autres. Étant joueur de quidditch professionnel, Sendre connaît, bien malgré lui, la célébrité, aussi s'efforce-t-il d'être proche de ses fans pour ne pas les décevoir car, à ses yeux, ils sont tout aussi important que le reste de l'équipe.

Fils d'une femme de ménage et d'un concierge, Sendre a grandi dans l'un des quartiers populaires de Londres, plus précisément dans le logement de fonction qu'on avait attribué à son père. Durant son enfance, c'était son père qui s'occupait de lui la journée, pendant que sa mère était au travail, et Sendre adorait ça. Les habitants de l'immeuble étaient tous très gentils avec lui, à l'exception du gros monsieur qui habitait au troisième et qui avait plein de serpent chez lui, et parfois même, on lui offrait des cookies quand il aidait une vieille dame ou une demoiselle à porter ses courses ou qu'il leur tenait les portes. Mais ce qu'il préférait par dessus tout, c'était quand son père le laissait mettre le courrier dans les boîtes aux lettres de l'immeuble. Il s'amusait à imaginer que les gens de l'immeuble recevaient toutes sortes de lettres abracadabrantes. Par exemple, il se plaisait à imaginer qu'il remplissait la boîte aux lettres de la gentille dame du premier qui sentait bon de plein de lettre d'amour, ou encore que le monsieur de quatrième qui l'avait aidé à montré son train pour noël était un agent secret qui recevait ses ordres de mission par la poste. Mais ce qu'il préférait, c'était quand quelqu'un recevait un colis ! Il s'imaginait toujours qu'il contenait le plus merveilleux des trésors ou bien le pire des fléaux.

Depuis toujours, le petit adorait sa mère, il lui vouait presque un culte tant il l'aimait, mais il trouvait son père étrange. Lorsqu'ils étaient tous les trois, son père était un homme aimant et très gentil, et il s'amusait beaucoup avec ses parents, mais quand il restait avec son père pendant qu'il travaillait, c'était une tout autre histoire. Il avait bien remarqué que son père n'aimait pas son métier, et le petit Sendre s'était interrogé, se demandant pourquoi il faisait quelque chose qu'il détestait, mais ce ne fut que bien plus tard qu'il comprit. Sa mère était tombée enceinte de lui très jeune, alors que ses parents venaient à peine de sortir du lycée, et elle ne voulait pas abandonner son bébé, du coup ils avaient dû, tous les deux, arrêter leurs études pour se lancer dans la vie active. D'abord son père, puis sa mère une fois que Sendre fut venu au monde. S'occuper d'un bébé était bien plus difficile que ce qu'ils avaient imaginé, mais ils étaient ensembles, ils s'aimaient, alors ils y arrivaient. Sendre avait trois ans quand son père avait trouvé ce métier de concierge, mais il en avait presque cinq quand ce dernier a réellement commencé à détester ce qu'il faisait. Alors voir son fils s'amusait à l'aider l'agaçait plus qu'autre chose.

Un jour, alors qu'il venait juste de finir de laver le hall, Sendre avait eu la bonne idée de le rejoindre en courant, et en chaussette, et ce qui devait arriver arriva. Le petit garçon, qui à l'époque n'avait que cinq ans, avait glissé et avait finir sa course contre la petite table qui décorait le hall et sur laquelle il y avait plein de plantes, renversant ainsi l'intégralité de ce que soutenait la table et mettant son père dans une colère monstre, telle qu'il n'en avait jamais vu. Sans qu'il ne comprenne ce qui lui arrivait, Sendre se retrouva enfermé dans un placard exigu où il passa le reste de la journée. Il ne fut libérer que lorsque sa mère rentra du travail, ce soir là, et elle le conduisit aussitôt à l'hôpital en voyant son poignet gonflé. Finalement, il ne s'en sortait qu'avec une entorse, mais depuis cet incident, la simple idée de se retrouver enfermé dans un placard le terrorise. Ce soir-là, il entendit, pour la première fois, ses parents se disputaient. Puis il entra à l'école primaire et il ne travailla plus avec son père, sa mère s'était arrangé pour ne pas travailler les mercredis et les week-ends, de peur qu'un autre incident de ce genre ne survienne.

Sa vie à l'école primaire se passa plutôt bien, Sendre avait des bonnes notes, des amis et aucun problème particulier. Si ce n'était ces phénomènes étranges qui lui arrivaient parfois sans qu'il s'y attendent. Comme le paquet de cookie qui était trop haut pour lui et qui était soudainement apparu dans sa main ou son devoir de math, qui avait été déchiré par l'un de ses camarades, qui était redevenu intact au moment de le rendre. Il n'avait jamais parlé de tout ça à qui que ce soit, de peur qu'on le prenne pour un fou ou que son père s'énerve, de nouveau, s'il l'apprenait. Alors qu'elle ne fut pas sa surprise quand il reçut, l'été juste avant ses onze ans, sa lettre pour Poudlard.

Sa lettre, il la montra d'abord à sa mère, qui était bien plus ouverte d'esprit que son père, qui, bien qu'elle n'en revint pas, accepta la condition de son fils plutôt bien, surtout après qu'il lui ait parlé des incidents qui étaient survenus par le passé. Avec son père, se fut une toute autre histoire. Il refusait d'avoir un monstre dans la famille et rejetait entièrement la faute sur la mère de Sendre, affirmant que c'était de sa faute si leur rejeton était mal foutu. Ces propos hargneux blessèrent énormément le petit garçon qui, se jour là, s'enfuit de l'appartement pour aller se réfugier dans la cour de l'immeuble où sa mère le trouva en larmes. Tout le reste de l'été, Sendre ne reçut que des regards plein de dégoût de la part de son père qui ne lui adressait plus la parole. Heureusement que sa mère était là ! D'ailleurs, ils se rapprochèrent énormément durant cet été là, peut être parce qu'ils découvrirent le monde sorcier ensembles ou bien que sa mère l'acceptait tel qu'il était et qu'elle le soutenait.

Le premier septembre, soit le lendemain de son onzième anniversaire, Sendre se rendit, accompagné de sa mère, à la gare de King Cross où il monta à bord du Poudlard Express. C'était la première fois qu'il partait aussi loin de chez lui, et il devait bien avouer qu'il était un peu effrayé, mais surtout très excité à l'idée d'aller dans une école pleine de sorcier, pleine de gens comme lui. Durant tout le trajet, il serra dans ses mains son cadeau d'anniversaire : sa baguette magique toute neuve. Dans sa malle, il n'y avait que des affaires d'occasions mais sa baguette, sa mère s'était restreinte pour pouvoir lui offrir, ce qui le touchait énormément. Lorsqu'il arriva à Poudlard, le choixpeau l'envoya, après quelques secondes – qui lui parurent des heures – de réflexion à Gryffondor, où il trouva très vite sa place.

Sendre se plaisait énormément dans cette école de sorcellerie, et chaque jour, il découvrait quelque chose de nouveau qui l'émerveillé. Il apprit ainsi à lancer son premier sortilège, à métamorphoser son premier objet, à préparer sa première potion, il découvrait avec joie l'histoire de la magie – qu'il trouvait bien plus intéressant que l'histoire moldu – et surtout, il apprit à voler sur un balai. Les cours de vol devinrent vite ses préférés, et il se révéla très doué dans cette matière où il apprenait plus vite que les autres, comme si le vol était une seconde nature chez lui. Et surtout, il découvrit le Quidditch. Après avoir assisté à son premier match, il en était ressorti les yeux brillants d'étoiles et avait filé à la bibliothèque pour emprunter tous les livres qui parlaient du plus célèbre sport sorcier. Après ça, il ne lui fallut pas bien longtemps pour se décidé : il serait joueur de Quidditch !

Lorsqu'il quitta Poudlard cette année là, il eut la surprise de découvrir que sa mère était venue le chercher seule à la gare, et que ses parents s'étaient séparés. Outre le fait qu'à présent il vivrait seul avec sa mère dans un petit appartement, il apprit aussi que son père ne voulait plus le voir parce qu'il refusait d'avoir un monstre dans sa famille. Bien que cette nouvelle mina énormément le garçon, il s'efforça de ne rien laisser paraître et de profiter des moments qu'il passait avec sa mère. D'autant plus qu'il avait été occupé tout l'été. Sendre rêvait de s'acheter un balais magique, mais il n'avait que trop conscience que sa mère ne pourrait pas lui offrir, aussi s'efforça-t-il de faire du baby-sitting tout l'été afin de s'en offrir un. Quand il ne gardait pas les enfants des voisins, il aidait les vieilles dames à porter leurs courses, sans rien leur demander en échange, même si souvent il repartait avec une petite pièce. Petit à petit, il se rapprochait de son objectif, malheureusement, lorsqu'il se rendit sur le chemin de traverse avec sa mère pour acheter ses affaires scolaires, il eut la désagréable surprise de constater qu'il lui manquer trois gallions pour s'offrir le balais qu'il voulait. Heureusement que sa mère était là, car elle rajouta l'argent qui manquait et lui offrit le balais pour son anniversaire.

À peine fut-il arrivé à Poudlard qu'il passa tout son temps libre à s'entraîner sur son nouveau balais pour participer aux sélections pour l'équipe de Quidditch de Gryffondor. Lui qui avait pensé postuler pour un poste de poursuiveur fut, au final, prit en temps qu'attrapeur ! D'abord décontenancé par la nouvelle, force lui fut de constater qu'il préférait largement ce poste à l'autre. Courir après le vif d'or lui plaisait énormément et il s'amusait beaucoup durant les entraînements et les matchs. Lorsqu'il n'était pas occupé par ses entraînements ou par ses devoirs, Sendre passait le plus clair de son temps dans la bibliothèque à se documenter sur le Quidditch et sur le poste d'attrapeur, apprenant plein de figures toutes plus compliqués les unes que les autres qu'il mettait parfois des semaines avant d'assimiler complètement, mais il persévérait parce qu'il aimait ce qu'il faisait. Son rêve d'ailleurs, était de devenir joueur de Quidditch professionnel.

Néanmoins, une ombre subsistait au tableau : Sendre se sentait responsable du divorce de ses parents. S'il n'avait pas été un sorcier, ses parents ne se seraient pas séparés, il en était sûr. Mais bien que son père lui manquait, il se sentait surtout mal pour sa mère qui restait seule presque toute l'année pendant qu'il était à Poudlard. Fort heureusement, le problème se résolut de lui-même l'été qui suivit sa troisième année. Alors qu'il visitait le musé de Quidditch avec sa mère, ils rencontrèrent un sorcier, un peu plus âgé que sa mère, qui était lui aussi fan de Quidditch et qui se fit une joie de raconter plein d'anecdotes sur ce sport à Sendre. L'adolescent ne le sut pas tout de suite, mais durant l'année, sa mère et ce sorcier s'étaient revus à plusieurs reprises, et avaient même fini par se mettre ensembles. Lorsqu'il apprit la nouvelle, il se sentit extrêmement heureux pour sa mère, surtout que, à ses yeux, elle méritait le bonheur plus que n'importe qui d'autre. Et puis, le nouveau petit ami de sa mère était vraiment un chic type et il aida même Sendre à s'améliorer en Quidditch et il l'encourageait à poursuivre cette voix. Avec lui, le jeune homme avait vraiment l'impression d'avoir un père.

Tous les trois formaient vraiment une famille, d'ailleurs, ils choisirent ensembles la maison dans laquelle ils vivraient par la suite et Sendre fut même leur témoin lors de leur mariage. Mais ils formèrent vraiment une famille lorsque le nouveau mari de sa mère proposa à l'adolescent de l'adopter. Ainsi, Sendre devint Sendre Beehive, fils d'une moldue et d'un sorcier, ce qui fut sans doute ça qui lui permit de garder sa place au sein de l'équipe nationale de Quidditch d'Angleterre.

Lorsqu'il eut terminé Poudlard, ce fut son père, comme il l'appelait à présent, qui le poussa à participer aux sélections de diverses équipes de Quidditch. Il fut d'abord prit dans une équipe de Quidditch amateur, où il fut remarquer par le recruteur de l'équipe nationale d'Angleterre. Il commença comme simple remplaçant, mais au moins, il était joueur de Quidditch professionnel. Entre temps, sa mère tomba enceinte, et il devint grand frère à l'âge de 18 ans. Lorsque Lucy, sa petite sœur, vint au monde, il craqua immédiatement pour sa petite bouille et passa énormément de temps avec elle, même lorsqu'il quitta la maison. Leur dix-huit ans de différence d'âge ne le dérangeait absolument pas tant il adorait ce petit ange qui venait égayer sa vie. Finalement, Sendre finit par quitter le nid familiale à 21 ans, pour aller vivre dans une grande maison qu'il s'était offert après être devenu l'attrapeur officiel de l'équipe d'Angleterre – après la grossesse de sa prédécesseur – et comme il supportait mal la solitude, ou plutôt que sa maison lui semblait bien trop calme quand sa petite sœur n'était plus là, sa mère lui offrit Fluffy, son petit Shih Tzu dont il était absolument gaga.