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 I owe you - Benoit

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Ezéchiel U. Crowford

Ezéchiel U. Crowford
sorcier(e)

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MessageSujet: Re: I owe you - Benoit   I owe you - Benoit - Page 1 Icon_minitimeLun 23 Juin - 9:07

Sentir les doigts de Beny s'entrelacer autour des siens fit s'arrêter son cœur une fraction de secondes avant qu'il ne reprenne ses battements dans un rythme rapide et décousu. A filer droits devant eux comme ça, mains dans la main, ils devaient ressembler à un couple... Pour une fois, Ezéchiel ne pensa pas une seule seconde à ce que penseraient les gens qui le connaissait s'ils le voyait comme ça, avec Benoît Fortarome, le glacier pâtissier naïf et candide du Chemin de Traverse. Non, là, il ne pensait qu'au poufsouffle, à lui-même, à eux.

En cet instant, il se plaisait à se bercer d'illusions. Il imagina un moment ce que ça ferait d'être vraiment en couple avec lui. Ce que ça ferait si là, maintenant, tout de suite, il avait pu se retourner et l'embrasser le plus naturellement du monde. Beny aurait été gêné qu'il fasse devant tout le monde, il aurait rougi, mais il aurait répondu à son baiser un peu maladroitement. Il avait souvent imaginé les baisers de l'homme qu'il aimait. Il avait eu la sensation de ses lèvres timidement posées sur les siennes. Il avait senti le goût sucré de sa langue. Il avait effleuré sa peau douce, et joué avec ses cheveux... Pour ouvrir les yeux et se rendre cruellement compte qu'il était seul et que son pâtissier était loin, bien loin de lui...

Il secoua la tête. Non, il ne devait pas penser à ça. Ça ne lui ferait que du mal, il savait... Il devait arrêter de croire qu'il avait une chance. S'approcher de Beny l'avait rendu plus hardi, mais il ne valait mieux pas qu'il se leurre... Le mieux à faire était encore de ne plus voir celui qui le faisait tant souffrir, mais ça, il ne pouvait s'y résoudre. Et puis, il avait passé des années sans savoir où il était, et ça ne l'avait pas aidé à l'oublier. Alors pourquoi s'éloigner de lui ?

Heureusement, ils arrivèrent vite à la boutique, ce qui coupa court ses réflexions si peu joyeuses. Il eut un sourire attendri en écoutant Beny déballer toute la vie de la vendeuse -à sa place, il n'aurait pas apprécié qu'on raconte sa vie à un inconnu mais venant du brun, il trouvait ça mignon- mais son sourire disparu instantanément lorsqu'il mentionna Cain. Mais qu'est ce qu'ils avaient tous à l’idolâtrer cet imbécile ?! Dire qu'il avait cru que la fabricante de baguettes était quelqu'un de bien et respectable ! Elle descendait soudainement dans son estime et lui paraissait moins sympathique que lorsqu'il était allé la voir quelques jours plus tôt pour lui demander service.

Aussi ne prit-il donc pas la peine de répondre au « c'est une amie à toi ? ». Non, ce n'était pas une amie, ses amis, il les comptait sur les doigts d'une main, et elle n'en faisait pas parti. Surtout si elle aimait Cain. Non mais ! Il n'était ni beau, ni intelligent, ni charismatique ni... Ni rien. Comment pouvait-on lui trouver des qualités ?! … … Bah, il suffisait de demander à Beny et il lui en trouverait des tas. Mais bref.

Ezéchiel vit dans les yeux de l'homme qu'il aimait qu'il avait compris pourquoi ils étaient là... Mais de toute évidence, il se disait que ce serait lui paierait. Et bien si. Après tout, c'était de sa faute si sa baguette avait été cassée, même s'il n'y avait que lui -et Améthyste- qui étaient au courant.
Il leva les yeux au ciel en l'entendant demander s'il dérangeait. Non mais, ils étaient dans un magasin de baguette, c'était le métier de la jeune fille que d'en vendre ! Si ses clients dérangeaient, autant mettre la clé sous la porte directement !

L'héritier Crowford regarda donc la vendeuse donner à Beny plusieurs baguettes, mais aucune n'allait. Voyant le désarroi dans les yeux du brun, il passa doucement une main dans son dos pour le réconforter. Se tournant vers la Ollivander, il lui fit d'un ton un peu excédé :

-Hé ! Votre métier c'est de trouver la bonne baguette non ? Pourquoi y'en a aucune qui va ? Pour lui il en faut une gentille et compréhensive, c'est pas compliqué quand même !

Elle allait finir par faire déprimer son Beny, non mais ! Pour lui remonter le moral, il passa ses doigts dans ses cheveux et l'amena délicatement contre lui pour le serrer dans ses bras et lui embrasser la tempe.

-Allez, tu vas la trouver ta partenaire. C'est pas grave que ça mette du temps. C'est comme les gâteaux : les meilleurs sont ceux qui prennent du temps à faire.

Il le relâcha pour le laisser essayer, et il finit par trouver. Avant qu'il puisse arriver jusqu'au comptoir, il le prit de court et posa les 7 gallions devant la jeune fille, puis il attrapa son brun et le tira hors de la boutique. Pas question qu'il râle.

-Quoique tu dises, je te l'offre, alors accepte la simplement ok ? En échange je veux que tu arrêtes jamais de me sourire.

Parce qu'ainsi, il aurait l'illusion que Beny lui appartenait un peu...
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Benoît F. Fortarôme

Benoît F. Fortarôme
administratrice

ϟ PARCHEMINS : 252

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MessageSujet: Re: I owe you - Benoit   I owe you - Benoit - Page 1 Icon_minitimeDim 29 Juin - 19:18

Inquiet de ne jamais trouvé la bonne baguette, Benoît commençait à désespéré quand il sentit la main d'Ezéchiel dans son dos qui le caressait. C'était réconfortant et c'était exactement ce dont il avait besoin. Chose qui ne lui ressemblait pas, le pâtissier esquissa un petit sourire quand l'héritier Crowford s'en prit à Elaeh et décrivit la baguette qu'il lui fallait. Il était étonné de voir que le brun le connaissait aussi bien mais d'un autre côté, il était touché par cette attention. Raison pour laquelle il se laissa faire quand il le ramena contre lui et il se blottit dans ses bras. Il se sentait bien ainsi, tout contre Ezéchiel qui caresser ses cheveux. Il trouvait ce geste incroyablement agréable et il avait l'impression qu'il pourrait s'endormir s'il continuait ainsi. Quand il se décolla de lui, il lui adressa un beau sourire touché, aussi bien pour le câlin qui l'avait réconforté que pour la comparaison avec les gâteaux. Il avait raison, certaines choses prenaient du temps et n'en étaient pourtant que meilleures.

- Merci Ezéchiel... lui dit-il le plus sincèrement du monde. Je suis content que tu sois là avec moi.

Benoît reporta ensuite son attention sur Elaeh qui lui tendait une nouvelle baguette a essayer sans s'offusquer de l'intervention du riche héritier. Il lui fallut encore plusieurs essais avant de trouver la bonne baguette. Content de l'avoir enfin trouvée, il la rendit à la commerçante afin qu'elle l'emballe et il se tourna vers le jeune homme qui l'avait accompagné pour lui adresser un grand sourire éclatant de joie. Sourire qui disparut quand il vit le jeune homme en question s'avançait vers le comptoir pour poser les sept gallions que coûtaient la baguette devant la dernière des Ollivanders. Il n'eut même pas le temps de réagir que, déjà, Ezéchiel le traînait dehors. Une fois arrêté, il le regarda surpris, sans trop comprendre ce qu'il venait de se passer. Du moins jusqu'à ce que l'homme qui lui faisait face n'évoque le fait qu'il lui offrait sa baguette.

- Mais...mais...pourquoi tu m'offres une baguette ? Je peux la payer tu sais ? En plus, c'est de ma faute si elle est cassée... Toi tu m'as déjà aidé, si en plus tu m'offres une baguette, je ne saurais jamais comment te remercier...

Il avait beau ne pas le connaître depuis très longtemps, Benoît était prêt à parier sa pâtisserie que, quoiqu'il dise, il n'accepterait jamais qu'il lui rembourse le prix de la baguette qu'il venait d'acquérir. D'un autre côté, il ne pouvait vraiment pas accepter un tel cadeau. Déjà qu'il l'avait sauvé d'un sort horrible, il ne pouvait pas, en plus, lui faire des cadeaux aussi chers que ça. Il se demandait comment se sortir de cette situation sans pour autant vexer son nouvel ami quand une idée lui vint. Il pouvait accepter son cadeau en le remerciant à sa façon. Avec un petit sourire tout à fait représentatif de sa personne, Benoît reprit la parole.

- D'accord, je veux bien accepter ton cadeau mais en échange je t'enverrais des gâteaux tous les jours et t'as pas le droit de refuser.

Fier de son idée, il lui prit la main et le guida jusqu'à sa boutique où ils seraient beaucoup mieux qu'au milieu du Chemin de Traverse en plein hiver. Alors que sa pâtisserie commençait à se dessiner devant eux, il se demanda si l'héritier Crowford n'avait pas autre chose à faire. Aussi se tourna-t-il vers lui pour lui poser directement la question.

- Tu veux bien revenir au magasin avec moi ou tu dois partir ?

Il comprendrait s'il devait partir, après tout, ça avait l'air d'être un homme très occupé qui avait autre chose à faire que de perdre son temps avec un petit pâtissier-glacier comme lui.
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Ezéchiel U. Crowford

Ezéchiel U. Crowford
sorcier(e)

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MessageSujet: Re: I owe you - Benoit   I owe you - Benoit - Page 1 Icon_minitimeSam 5 Juil - 12:56

Là, ça n'allait plus du tout. Il allait craquer, il le savait, il le sentait. Ce n'était pas bon. Pas bon du tout. Il allait se jeter sur lui, l'embrasser, lui faire l'amour, là maintenant, tout de suite s'il ne se calmait pas. Respirer. Respirer c'était la clé. Respirer à fond, penser à autre chose et pas au regard de son Beny, pas à ce qu'il venait de dire, pas à son air ravi et sincère et son « je suis content d'être là, avec toi ». Non ! Il ne devait pas y penser. Ce n'était pourtant pas compliqué ! « Avec toi » Il était heureux d'être en sa compagnie... Il l'aimait bien donc. De toutes façons Beny aimait tout le monde. Mais il lui avait dit -à lui et pas à un autre- qu'il était content d'être avec lui. Ézéchiel avait le cœur qui flanchait dangereusement.

Il le voulait, Merlin qu'il le voulait, personne au monde ne pouvait désirer quelqu'un à ce point ! Il avait l'impression que chaque partie de son corps, de ses os jusqu'à sa peau appelait son pâtissier désespérément, que son âme entière réclamait sa présence et que son cerveau était obstrué par l'image de l'homme qu'il aimait. Il ne voyait que lui, ses grands yeux innocents, son adorable bouille d'ange, son torse fin, ses jambes, ses fesses, la courbe de ses hanches... Il n'avait jamais été aussi près, et pourtant le jeune hériter ne s'était jamais senti aussi loin de lui, ni aussi torturé. Lorsqu'il était absent avant, qu'il avait disparu, il aurait tout donné pour l'apercevoir ne serait-qu'un instant. Quand il était revenu, il aurait tout donné pour lui parler ne serait-ce qu'un instant. Maintenant qu'il avait ce qu'il avait souhaité, il le regrettait. Pourquoi ne s'était-il pas tenu loin de lui ?! Il souffrait. Il avait mal bon sang ! Mal de savoir qu'il ne lui appartiendrait jamais...

-Ouais moi aussi je suis content... Marmonna-t-il tant bien que mal pour faire bonne figure.

Dès qu'il eut sa baguette en main, Ezé la paya et s'empressa de quitter les lieux. L'air frais lui ferait du bien. Enfin c'était ce qu'il pensait. En réalité ça ne changea strictement rien. Et quand son brun reprit la parole, ça n'arrangea rien... Pourquoi ? Il demandait pourquoi ? Il aurait donné tout l'or qu'il possédait pour avoir le courage de lui répondre « parce que je t'aime ». Tout l'or, tout l'argent, les bijoux, les domaines, tout. Il ne craignait pas le dangers, il n'avait peur de rien, c'était ce qu'il disait. Mais c'était faux. Il avait peur, atrocement peur de perdre Beny. Une crainte maladive, terrorisante, qui lui tordait les boyaux et lui nouait la gorge, le laissant paralysé dans une angoisse extrême. Il ne pouvait pas lui dire. Il n'y arrivait pas. Il refusait de courir le risque de se séparer de lui à jamais... Il ne pouvait pas vivre sans lui. Il avait essayé pourtant. Il n'avait pas réussi. Beny était son oxygène, sa lumière, sa seule rédemption, son amour, sa vie.

Il n'aimait pourtant pas la romance. Il avait même horreur des romans idiots à l'eau de rose et des déclaration pleines de guimauves et fleurs roses. Mais il l'aimait, c'était comme ça. Il ferma les yeux un court instant. Il ne supportait de voir son pâtissier le remercier pour des choses qu'il n'avait pas faites. L'aider ? N'importe quoi. Lui acheter une baguette alors lui-même cassé la précédente, c'était normal. Mais lui pensait qu'il faisait ça par gentillesse... Non, Ézéchiel ne l'avait jamais aidé. Il n'avait vu que son propre nombril, que les avantages qui lui tirerait de la situation. Il avait envoyé lui-même ces mecs le violenter un peu, et il s'était retrouvé passé à tabac à cause de lui.

Il ne regrettait jamais ses actes. Ou rarement. Il était du genre à n'avoir aucun scrupule à profiter des plus faibles et à les écraser. Mais Beny... C'était différent. Il avait souffert à cause de lui et il ne le savait même pas. Au contraire ! Il prenait son tortionnaire pour son sauveur ! Si ça ce n'était pas ironique... Et lui se sentait atrocement tiraillé par la culpabilité. Pendant un moment il avait réussi à la retenir, mais elle revenait au galop...

-Me remercie pas... Souffla-t-il. J'en vaux pas la peine...

Il entendit distraitement le poufsouffle lui parler de son idée de remerciement. Des gâteaux, ça lui ressemblait bien... Mais un gâteau par jour c'était bien trop... Mais si les Crowford étaient obstinés par nature, il savait que parfois, face à son glacier, il ne pouvait pas dire non. Lui aussi pouvait être sacrément têtu quand il s'y mettait... ça le rendait tellement mignon... Tellement désirable... L'air commençait à lui manquait. Il le regardait et un chagrin atroce lui broyait le cœur. Il avait l'impression de se noyer. De faire naufrage. Il l'aimait alors pourquoi est ce que son amour devait-il être aussi douloureux ? Les femmes qui disaient qu'être amoureux « tait une bonne chose étaient toutes cinglées ! C'était ridicule ! Sa tête lui tournait. Il avait mal. Vraiment, vraiment mal. Comme la fois où il avait retrouvé Beny après des années pour le voir dans les bras d'un autre. C'était cruel la vie.

-Non je... J'ai... Une réunion... Dois y aller... A plus tard, Beny, parvint-il à articuler difficilement avant de tourner précipitamment les talons.

Il était désolé pour le glacier qui allait certainement être triste de le voir décamper aussi vite, mais s'il restait il allait faire une connerie. Et il avait vraiment trop mal. Ça faisait bien des années qu'il n'avait pas pleuré. D'ailleurs la dernière fois c'était aussi à cause de lui. C'était ridicule. Il ne pleurait pas. Les Crowford ne pleurent jamais. Mais là, ses yeux le piquaient... Merlin il souffrait ! Pourquoi ça devait être comme ça, pourquoi ?!

Il transplana chez lui en vitesse, traversa le parc du manoir dans un brouillard où Beny lui souriait avant de disparaître à chaque fois, gravit les marches de marbre quatre à quatre et s'enferma dans sa chambre. Là, il se laissa glisser contre la porte et se recroquevilla comme un môme, comme un faible, comme une adolescente pré pubère, comme l'homme qu'il s'était juré ne jamais être. Mais rien qu'un moment... Un tout petit instant... Il ne voulait plus être fort, plus faire semblant, plus sourire pour cacher sa douleur... Plus tard il irait voir Améthyste. Mais pas là. Là... Il voulait simplement... Être seul. Et peut-être que ses larmes effaceraient le goût amer de solitude et de détresse qui étranglait son cœur...
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