J'AI DE LA PERSONNALITÉ › Têtu, impulsif et un peu dirigiste, il aime mener les opérations comme il l'entends et fait toujours en sorte de bien faire les choses. Il ne supporte pas le travail mal fait. On pourrait croire que ses airs de bonnes familles le rendent plus gentil, mais au fond il reste assez froid et à souvent du mal à ne pas se méfier des gens. Il n'était pas ainsi avant, mais lorsqu'on grandit parfois on ne peut faire autrement que de se protéger en se forgeant une carapace, et c'est ce qu'il a fait, même si cette carapace le rend froid, distant et exécrable, parfois cruel avec certaines personnes. Il préfère être franc plutôt que de tourner autour du pot, même si ses mots son blessants. Il n'aime pas les faux semblant et ne supporte pas qu'on le prenne pour un idiot. Quand il a une idée en tête il fera tout pour aller jusqu'au bout et pour avoir ce qu'il veut. Il n'hésite pas à mentir pour ses propres intérêts. Il n'est pas foncièrement mauvais et est assez manipulable, du moins influençable. Il est du genre à préférer dévoiler la vérité à quelqu'un, même si c'est parfois dur à entendre, pourtant ça ne l'empêche pas de mentir. Il est assez lunatique et change d'humeur régulièrement, on ne sait jamais sur quel pied danser avec lui. Il aime tout ce qui est typiquement sorcier. Il aime particulièrement voir des choses magique.

Jack attendait, il était toujours celui qui attends, mais ça ne le dérangerait pas plus que ça. Aujourd'hui il allait être père et c'était tout ce qui comptait. Son téléphone sonna, il était à la maternité et sa femme allait accoucher, ils ne savaient pas encore si c'était un garçon où une fille. « C'est moi chéri, viens tout de suite à la maison ton père ne va pas bien du tout, c'est de ta faute tu sais il se fait du soucis à cause de ta nouvelle passion, tu sais bien que ça ne durera pas longtemps. Elle se sert de toi cette fille..» C'était  sa mère, il l'aurait reconnu d'entre mille. Elle ne supportait pas Emma depuis leur rencontre, bien que celle-ci soit sang-pur, leur familles avaient de grandes différences. Leur histoires étaient un peu un conte à la Roméo et Juliette, deux familles qui se détestent et deux enfants qui s'aiment, l'une sorcière l'autre moldue. Son père était malade? Ça ce n'était pas normal. Il hésita quelques instants avant de laisser tomber la lettre. Il jeta un regard dans la salle de l’hôpital . Un médecin arrivait lui lança un regard ravi et désolé à la fois, « Vous avez tout raté monsieur, c'est un petit garçon, vôtre femme vous réclame.». Son père ou son fils? … Il avait déjà choisit.

Emma sortait d'une grave dépression, depuis son divorce elle avait enchaîner les petites histoires sans conséquences, juste pour le plaisir. Son père le lui reprochait et sa mère s'était occuper de son fils qu'elle avait appelé Arthur. Jack l'avait abandonné le jour de son accouchement. Elle ne lui avait jamais pardonné et rêvait de lui pourrir la vie, elle trouverait un moyen, elle n'avait pas du sang Russe dans les veines pour rien. Sa famille était une de ces familles très ancienne de sorciers. Elle avait grandit avec la vengeance et la mort tout au long de sa vie. Ses études à Durmstrang l'ont un peu plus rendue froide et fatale. Elle ferait n'importe quoi pour ses propres intérêts et surtout pour son fils qui était considérer comme un bâtard depuis l'abandon de son père, même s'il portait son nom. Les Pierce eux niaient son existence, histoire de préserver un peu leur noms.

Arthur avait six ans lorsqu'il comprit que son père l'avait abandonné. Il posait toujours la même question à sa mère «Où il est papa?» Elle ne lui avait jamais répondu. Son grand-père par contre ne lui avait jamais rien caché et parlait toujours son père comme d'un plaie, comme d'un parasite. Il le descendait souvent et ça avait le don d’irriter Arthur qui aurait aimé que son père soit parfait comme celui de ses cousins. Il avait grandit entouré de sa famille, une grande famille rare de sorciers, de ceux qui étaient vieux jeu et qui aimaient leur supériorité. Le manoir à Londres qu'ils occupaient était animé des vas et viens de grand-sorciers et des hommes qu'Emma voyait. Son grand-père se disputait souvent avec cette dernière à ce sujet, mais Arthur était trop petit pour comprendre ce qui n'allait pas.

Jack s'en était toujours voulu d'avoir abandonné sa famille, mais sa mère comme toujours l'avait convaincu. Son père était de plus vraiment malade et il était mort quelques semaines après la naissance de son fils, qu'il n'avait jamais eu l'occasion de voir. Il n'avait qu'une chose en tête le récupérer. Sa mère ne voulait pourtant pas en entendre parler, pour elle ce n'était pas un Pierce, même s'il portait ce nom là. D'ailleurs, elle était tellement convaincu qu'il n'apporterait que des ennuis qu'elle prévoyait de l'éliminer. Il lui fallait juste trouver quelqu'un qui ferait le «sale boulot.» Elle en se doutait pas que c'était des sorciers.

Arthur avait onze ans, lorsqu'il reçut sa lettre comme tous les sorciers de son âge. Il irait à Poudlard, sa mère aurait sans doute préférer qu'il aille à Durmstrang, mais son grand-père s'y opposait, ils habitaient à Londres à présent, pourquoi le faire aller jusque là-bas? Et puis Poudlard était une grande école également, alors il deviendrait un bon sorcier. Il fut envoyé à Serpentard et cela réjouit toute la petite famille. Il eu même le droit à avoir son animal et il avait choisit un rat. Un rat blanc qu'il appela Silver.

Jack avait appris que son fils irait à Poudlard, il était content que son beau-père n'ai pas choisit de l'envoyer à Durmstrang, au moins à Poudlard il aurait peut-être l'occasion de le revoir et de l'apprivoiser. Ça n’arrangeait pas les affaires de sa mère, si le gamin allait Poudlard ça compliquerait les occasions de l'éliminer, surtout par un moldu, elle ne voulait pas que la magie soit en cause et voulait surtout s'assurer que le travail serait bien fait, mais il faudrait attendre pour ça, lorsque le gamin ne serait plus à l'école, avant qu'il n'atteigne la majorité, si d'ici là elle vivait assez longtemps, au moins s'il mourait il n'hériterait jamais de la fortune des Pierce et c'était tout ce qui importait. Mieux valait attendre et bien faire les choses que d'essayer tout de suite. Il lui fallait déjà un plan et elle ne l'avait pas encore.

Arthur s'était bien adapté à Poudlard. Il était un élève agréable, un peu bagarreur et qui aimait s'attirait les ennuis, à moins que les ennuis venaient à lui, mais il aimait surtout sa place, d'abord préfet puis préfet en chef, il aimait pouvoir surprendre les autres et leur enlever des points, c'était presque jouissif. Il était aussi dans l'équipe de quidditch, un bon sorcier ce devait d'y être lui avait dit son grand-père. Alors il avait passé les sélections et adorait vraiment ce sport. Il se sentait libre sur un balais, il était au poste de poursuiveur. Il n'excellait pas dans toutes les matières, mais se débrouillait pour avoir de bons résultats, du moins la moyenne lui suffisait, alors qu'il aurait pu faire bien plus, mais il n'avait pas envie qu'on le trouve trop intelligent. Il voyait bien que ses amis n'aimaient pas les «je sais-tout ». Lui était discret, mais profitait pleinement de ses années. Il savait que ça ne durerait pas, qu'à la fin il devrait choisir un métier et ça le terrifiait, parce qu'il ne savait pas quoi faire du tout. Son grand-père lui disait toujours qu'il devrait être au ministère, comme lui l'avait été, ce n'était pas une si mauvaise idée, après tout il aimait bien avoir des responsabilités.

Ce fut  donc au ministère qu'il comptait faire sa formation après l'école. Il savait que son grand-père pouvait le pistonner et donc ne dut pas se battre beaucoup pour y être accepté. Il savait que ce n'était pas très loyal, mais quand on a un coup de main pourquoi le refuser surtout si c'est pour avoir une bonne place après? Cela aurait été stupide de sa part. 

Sa grand-mère paternel elle, cherchait toujours un moyen de l'éliminer, sans qu'il ne sache puisqu'il ne la connaissait, mais elle le connaissait, ils n'habitaient en plus pas très loin, mais son père n'avait pas le droit de l'approcher ainsi que le rester de sa famille paternel, sous peine de déclencher une troisième guerre mondiale entre les deux familles. Elle eut tout de même l'idée d'attendre son retour définitif au manoir, là elle pourrait agir et c'est ce qu'elle fit, du moins elle contacta quelqu'un qui le fit pour elle. Discrètement l'homme installa des explosifs dans le salon, lorsque la maison fut vide ce qui était rare. Il dut se dépêcher. Arthur venait de terminer sa dernière année. Ils avaient été fêter ça dans un pub sorcier, Son grand-père était fier de lui et sa mère aurait voulu qu'il ai de meilleurs notes, mais on ne pouvait pas tout avoir. Ils allaient transplaner tous les trois, mais au dernier moment Arthur se souvient qu'il lui fallait acheter de la nourriture pour son rat, son nouveau rat, Silver était mort quelques années avant. Il leur dit qu'ils les rejoindrait rapidement. Il acheta ce qui lui fallait et transplana chez lui, dans le salon. Il crut qu'il s'était trompé d'endroit, la poussière, la fumée, les débris jonchaient le sol, le plafond s'était écroulé, les fenêtres avaient explosés. Il ne comprit pas tout de suite ce qui avait pu arriver. Il lâcha ce qu'il avait dans les mains espérant que sa mère et son grand-père soient toujours là, qu'ils aient décidés finalement de l'attendre, mais personne ne répondit à ses appels. Il avait beau hurler leur noms, personne ne répondait. Il trouva les corps quelques minutes après, sous les décombres. 

Il accouru vers elle sachant que c'était trop tard. Des larmes coulèrent le long de ses joues, c'était la première fois qu'il restait autant de peine, qu'il ne comprenait pas ce qui était arrivé et qu'il ne pouvait rien faire pour empêcher ça. Il refusait de s'en aller de lâcher la main de sa mère, mais on le força à partir. Un homme avait transplaner, il avait été d'abord surpris, ne l'ayant jamais vu avant. Arthur ne voulait pas partir et refusait d'écouter l'homme qui lui disait que s'il ne partait pas, il aurait d'autres problèmes. Il s'en fichait complètement, l'homme du l’attraper de force et lorsqu'ils transplanèrent chez l'homme, celui-ci ce présenta comme étant son père. Arthur le frappa, il savait qu'il ne mentait, leur ressemblance était frappante. Pourquoi revenait-il ici, avait-il seulement quelque chose à voir avec ça? Une autre personne entra et répondit à ses questions. C'était sa grand-mère, qui se rendait enfin compte que ce n'était peut-être pas une solution de vouloir le tuer, qu'elle y avait été un peu fort. Arthur ne les écouta pas et s'en alla. Il ne voulait rien à voir à faire avec eux. 

Il erra un moment avant de reprendre sa vie en main. Durant deux ans il passa ses journées dehors à errer et à traîner, acceptant difficilement sa nouvelle condition. Sa mère et son grand-père étaient morts à cause de sa propre famille. C'était à se tirer les cheveux, il avait hérité de la fortune de son grand-père maternel et c'était une sacré fortune. Il avait beau avoir acheté un grand appartement loin de son ancienne maison il n'arrivait pas à y rester. Il commença alors sa formation au ministère, il avait toujours de grandes ambitions et parmi ces nouvelles ambitions celle de supprimer le pouvoir aux né-moldus. Il ne les supportait plus, jugeant comme lui avait dit son grand-père qu'ils avaient du voler leur pouvoir à quelqu'un, qu'ils n'apporteraient que du malheur dans leur monde. En tout cas à lui, c'était ce qu'ils avaient fait, ce qu'une moldue avait fait et jamais il ne pourrait lui pardonner, ni même à son père qui n'avait rien fait pour empêcher ça.

Au bout de quatre ans de formation il accéda à un poste de tireur d'élite, il aimait l'idée de pouvoir surveiller les gens, de jouer au flic en quelque sorte. Il apprécia d'autant plus lorsque le nouveau gouvernement arriva. C'était une aubaine pour lui, bien qu'il aurait aimé que ce soit encore plus stricte que ça. Il accepta de venir rafleur, lorsqu'un homme le lui proposa, avoir un poste au ministère aurait du l'en dissuader, mais il se fichait bien de ce qui était juste ou pas.